Lotus Seven S4 appartenant à Françoise SAGAN vendue aux enchères estimation : 80 000€/100 000€. Difficile d’énumérer les nombreuses autos de SAGAN : de la Jaguar à l’AC ou l’Aston…. elle avait un attachement, avec sa Ferrari California.
Elle avant gardé sa Lotus Seven S4 14 ans, et elle l’avait ensuite vendu en 1984 et depuis elle n’a connu qu’un seul et unique propriétaire qui l’a soignée à la perfection. A gauche : la Ferrari California, de Françoise SAGAN sa 2ème voiture préférée :
La Lotus Seven est commercialisée en 1957 en 4 séries, par Lotus Cars, constructeur anglais, avant de connaître beaucoup de copies dont seules les « Caterham » sont officielles. 1966, production de la Seven S2 par Caterham, avec le soutien de l’usine Lotus. 1967, Caterham devient le seul distributeur de la Seven série 3, puis la S4 dont appartenant à François SAGAN, la voiture est aussi connue pour ses apparitions à la télévision dans la série Le Prisonnier avec Patrick McGoohan.
La série 4 a été produite à 630 exemplaires, elle diffère des premiers modèles avec une carrosserie en fibre de verre type buggy de plage, avec un numéro différent, car c’est la Lotus Type 60. Le châssis, moteur Ford 2255 E de 1600cc à soupapes en tête avec 2 carburateurs Weber 32DFM développant 84 cv avec une boîte de vitesse Ford synchronisée, moteur Lotus Twin-Cam avec un double arbre à came pour 1558cc avec un double Weber 40DCOE2 pouvant développer 115 cv en standard ou voir même 125 cv « Special Equipment » c’est à dire en version préparée Lotus.
En 1970, Lotus changea radicalement la forme de la voiture pour donner une forme un peu plus conventionnelle à la Série 4 (S4), un habitacle plus spacieux, elle s’est orientée vers plus de confort, mieux équipé, plus cossu? dans une coque plus carrée en fibre de verre en remplacement de la carrosserie en aluminium préexistante.
Une Lotus Seven S4 comme on a peu l’habitude de la voir. La Lotus Seven S4 n’est pas une voiture faite pour être fermée. Le pare-brise plat fixe peut être remplacé par un petit saute vent.
La protection contre la pluie est assez peu utile si on roule à une certaine vitesse en raison de l’aérodynamique de l’auto. C’est heureux parce que la voiture supporte mal sa capote et ses side-screens. Un hardtop d’usine était proposé en option, mais rarement choisi.
J’ai trouvé un article du fils de Françoise SAGAN, Denis WESTHOFF qui retrace la vie de l’histoire de cette Lotus Seven S4, avec des anecdotes, des promenades et mes des dérapages sur la plage de Trouville.
« Je crois que c’est au cours l’année (1974) que ma mère s’enlisa sur la plage de Trouville avec sa Lotus Super Seven S4 que son ami Peter lui avait offerte, si bien qu’elle avait dû faire venir un agriculteur avec son tracteur pour sortir la voiture du sable. Je pense que cette envie qui prit ma mère de faire courir la Lotus sur la plage n’était pas sans lien avec une scène du film L’affaire Thomas Crown (1968), celle où Steve McQueen, au volant d’un gros buggy, conduit Faye Dunaway à un rythme endiablé sur les dunes d’une plage du Massachusetts. La Super Seven était une voiture basse, légère et maniable. Elle n’avait que deux sièges dans lesquels nous étions quasiment allongés et un petit moteur – 1600 de quatre cylindres –, les sensations, accrues par son incroyable tenue de route, étaient aussi fortes que celles éprouvées sur une piste de kart. Ces qualités essentielles au regard de ma mère fulgurance, vélocité et agilité – firent bien vite de « la petite Lotus » ainsi qu’elle la nommait, son jouet favori, et elle portait à cette voiture, qui l’amusait tant, un attachement réel. Il n’y eut guère dans mon souvenir que la 250 California – qu’elle appelait d’ailleurs avec affection « la petite Ferrari » – qui lui inspirât un sentiment comparable. Vers la fin de l’après-midi, lorsque le temps le permettait, ma mère avait pour habitude de m’emmener faire un tour dans la campagne alentour avec la Lotus. Nous prenions à gauche à la sortie de la propriété, puis à deux cents mètres à droite, un virage épingle à cheveux, sur la petite route étroite qui descend vers Barneville-la-Bertran et continue de tortiller, une fois passé le village et sa mairie – où elle épousa mon père un après-midi de janvier 1962, sur trois ou quatre kilomètres à travers des petits vallons, des sous-bois et des pâturages. »
Sources de : http://www.automag.be/La-Vente-des-6H-de-SPA-FRANCORCHAMPS-05-Mai-2017-18h
Cet article sur la LOTUS SEVEN S4 de Françoise SAGAN aux enchères circuit SPA Belgique, a été rédigé par Daniela DAUDE artiste sur l’univers de l’automobile, mes œuvres sont visibles dans la galerie decoration garage
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