Femmes pilotes, voulait dire, il fut un temps : « Femme au volant = accident » ! C’est un stéréotype qui ne devrait pas exister, puisque depuis les années 1900, les femmes se font remarquer dans les courses automobiles, aussi bien sur circuits, rallyes… Je vous présente des femmes pilotes connues.
Venez voir de temps en temps, cet article, sur les femmes pilotes, j’avance les recherches, tous les jours, pour votre plus grand plaisir et le mien aussi. Aidez-moi à améliorer cette histoire sur les femmes pilotes, merci pour ajouts, remarques, modifications, erreurs, bienvenue, vous avez un questionnaire en bas prévu à cet effet, merci beaucoup.
La grande guerre mondiale, va chambouler notre société. Bien que les femmes pilotes avant 1914, soit un phénomène marginal, aristocratique ou bourgeois, il reste quand même essentiellement urbain. Ainsi, vu la conjoncture, les femmes sont recrutées dans des métiers réservés au sexe masculin, travail en usine, ambulancière, taxis, mécanicienne, essayeuse de camion UNIC …
Après guerre, le marché de l’automobile est limité pour les constructeurs, à une clientèle aisée. De ce fait, la clientèle de femmes pilotes bourgeoises, commence à se montrer et participer, à des courses automobiles, concours d’élégance, la Journée Féminine de l’Automobile, rallyes réservés aux femmes pilotes...
Aujourd’hui, Si la ville de Paris dirigée par Anne Hidalgo se range peu à peu des voitures, en 1898, il y a cent vingt ans, il en était autrement à la Belle époque, c’est dans le cadre bucolique des Jardins des Tuileries que l’Automobile Club de France a organisé le premier salon automobile au monde. La capitale française était alors le cœur battant de cette industrie naissante. À l’époque, les automobiles ressemblent encore à des véhicules hippomobiles.
Depuis, l’automobile n’a cessé de progresser et a envahi la planète, chamboulé l’organisation du travail et les politiques sociales et économiques. Elle tue et elle pollue. C’est une révolution dont voici ci-dessous, la saga, avec la vie des femmes pilotes depuis 1897.
A partir de 1927 sur l’autodrome de Linas-Montlhéry (ouvert depuis 1924), de nombreuses femmes pilotes, vont se faire remarquer, dans des courses réservées uniquement aux femmes pilotes, organisées par le journal ACFF. En effet, Anne de Rochechouart de Mortemart Duchesse d’Uzès, fondatrice du club et 1ère femme pilote française à obtenir un permis de conduire, à lancé la première épreuve le 12 juin 1927 et en a assuré la promotion, avec un concours d’élégance qu’elle à dirigé. Il y a eu ensuite, aussi dans des records toutes catégories, et dans le championnat féminin de l’Auto, organisé par l’Automobile Club Féminin de Paris, la participation de Mertens, et des célébrités du music-hall comme Mistinguett, qui a remporté l’une des catégories.
Outre le nombre élevé de femmes pilotes aux Grands Prix, rallyes et autres courses, il y avait aussi, des événements féminins créées à cette époque : Paris – La Baule automobile pour femmes pilotes, rallye Paris-Saint Raphaël qui à débuté en 1929 réservé aux femmes pilotes dans des voitures hautement préparées..
La course réelle a joué un rôle de soutien. Il y avait au moins une course majeure, un handicap, pour lequel 3 prix ont été attribués, pour le vainqueur final (la Coupe de l’AC), le gagnant du scratch (Coupe du Journal), mais aussi un prix de voiture de production. En plus des courses de roue à roue, un prix a été attribué au meilleur temps dans une épreuve de vitesse. Les femmes pilotes étaient un mélange de passionnées et de véritables coureurs, notamment Jannine Jennky dans sa Bugatti, Lucy O’Reilly Schell , Madame Mertens (pilote féminine Belge), dans sa Lancia et Albertine Derancourt au volant de sa Salmson, ainsi que Colette Salomon vainqueur, pilote féminine et danseuse.
C’est seulement à partir du 14 août 1893, qu’une ordonnance a été édité par Louis Lépine, préfet de police de la ville de Paris, créant ainsi, le « certificat de capacité », (l ‘ancêtre du permis de conduire) obligatoire pour pouvoir rouler, dans le périmètre de la Préfecture de Police de la ville de Paris uniquement. Ce certificat, rendu obligatoire, vu le nombre important de voitures circulant à Paris, était délivré par la préfecture de Paris sur un rapport du service des Mines, uniquement réservé aux candidats de SEXE MASCULIN de plus de 21 ans. Le certificat de capacité est ouvert aux femmes pilotes qu’en 1897 et étendu en France en 1899
Pour réussir cet examen, il était demandé au candidat par l’ingénieur des mines, d’arriver à démarrer le véhicule, de pouvoir le diriger, de savoir aussi l’arrêter, et de connaitre quelques notions de mécanique. La vitesse est limitée à 12 km/h en agglomération, et en rase campagne à 20 km/h . Il existait à cette époque 1700 voitures en France, le certificat de capacité était délivré par les constructeurs automobiles.
Certificat de capacité 14.08.1893
Bien qu’il n’existe aucuns chiffres vraiment précis, de femmes pilotes ayant passé leur permis de conduire, à partir de l’autorisation pour les femmes (4 années plus tard) 1897 et avant la première guerre mondiale, elles ne sont pas nombreuses (voir l’étude de M.Cocaux) ce sont les 1er chiffres qui concernent Paris, fournis par un document conservé dans les archives de la bibliothèque Marguerite Durand : «voir Femmes titulaires du permis de conduite : état nominatif de janvier 1911 au 15.11.1916 ». Entre 1911/1916, il y aurait seulement 811 permis de conduire, délivrés dans Paris, à des pilotes féminines, femmes résidant en grande partie dans les arrondissements du 7e, 8e, 9e, 16e et 17e
Le pourcentage des permis délivrés pour des femmes pilotes (ne signifie pas le nombre de femmes pilotes en action), augmentant à partir de 1924. Ensuite, une brusque envolée en 1937/1938. Du coup le pourcentage des permis de conduire pour femmes pilotes passe à partir de 1924 de 3,09% à 23,45 % en 1939.
1926 l’automobile club féminin (ACFF) dont le comité à été crée, d’abord explicitement « de Paris » puis ensuite en « de l’Ile-de-France et de France », car l’ACF n’accepte pas de femmes pilotes parmi ses membres, et ce, encore jusqu’à nos jours. La revue (voir photo ci-dessous) offre une chronique mondaine, avec de nombreuses publicités.
Aussi, les femmes pilotes de l’ACFF sont d’ailleurs, les épouses des membres de l’ACF, ce qui témoigne, l’importance qu’ont pu avoir les couples dans le monde de l’automobile, importance dont le rôle des femmes de designers, d’inventeurs… et ce,aux tous débuts de la voiture. L’ACFF publie dans sa revue le nombre de femmes pilotes détenant le permis de conduire (exact ou pas ?)
Revue ACFF 1926
Ci-dessous,1863 une leçon pour apprendre à conduire aquarelle de l’artiste L. Sabattier.
1863 Une leçon de conduite
Marie Adrienne Anne Victurnienne Clémentine de Rochechouart de Mortemart, par son mariage devenue Arrière-petite-fille de la « Veuve Clicquot », propriétaire d’une célèbre maison de champagne, elle réside très souvent au château de Bonnelles, où elle organise des chasses à courre auxquelles participe le Tout-Paris. Passionnée de progrès, militante de l’émancipation féminine, c’est tout naturellement qu’elle préside l’Automobile Club féminin en 1926, la Duchesse d’Uzès est femme pilote sculptrice, et première pilote féminine à décrocher le » certificat de capacité » ce qui lui vaudra les honneurs de la presse, mais aussi, la 1ère femme pilote, un mois plus tard, à être verbalisée par le tribunal de simple police de Paris, à 5 francs d’amende, pour excès de vitesse au volant de son Break Delahaye type 1 (aujourd’hui présenté au musée national de la voiture et du tourisme à Compiègne) dans le bois de Boulogne, à 15 km/h au lieu de 12 km/h.
Étant donné que l’Automobile Club de France à cette époque, n’acceptait pas les femmes pilotes parmi ses adhérents, elle est à l’origine en 1926, de la création de l’Automobile-Club féminin et en assumera le poste de président, jusqu’à sa mort. Elle était passionnée de progrès, militante de l’émancipation féminine, c’est tout naturellement que la Arrière-petite-fille de la « Veuve Clicquot », préside l’Automobile Club féminin en 1926.
Entre les 2 guerres, en France, le sport automobile était florissant, avec une participation élevée des femmes pilotes aux rallyes (dont 1929/1974, Paris-St. Raphaël), aux Grand Prix, aux gymkhanas… ainsi que des événements uniquement dédiés aux femmes pilotes , la plus importante était à partir de 1927, organisé par la duchesse d’Uzes, à l’autodrome de Montlhéry , avec en prime un concours d’élégance, appelé « La Journée Féminine de l’Automobile »
Duchesse d-Uzès une des premières femmes pilote
1926 Première sortie de l’automobile Club féminin : la Duchesse d’Uzès à Rambouillet : [photographie de presse] / Agence Meurisse
Les manifestations pour les femmes pilotes existent pratiquement depuis les débuts du sport automobile. La première était « Le championnat des chauffeuses » en 1897 sur l’hippodrome de Longchamps à Paris, se déroulant dans le cadre d’une réunion de course pour le showbusiness. Parmi les femmes pilotes Ellen Jouanny actrice de vaudeville (photo ci-dessous) et une créatrice de costumes ( Léa Lemoine). Cette manifestation pour femmes pilotes sera nommé plus tard le « Championnat des Artistes ». Au départ, ces manifestations pour femmes pilotes, organisé par le journal l’Echo de Paris, étaient principalement des courses de bicyclettes, auxquelles participaient également des femmes pilotes nommées « chauffeuses ».
8 femmes pilotes ont participé aux tricycles motorisés de De Dion. Le règlement du Championnat des Chauffeuse, était en 3 manches d’élimination, d’un tour chacune, suivit d’une finale, de 2 tours. Les résultats sont les suivants:
Première manche éliminatoire pour femmes pilotes
2ème manche éliminatoire pour femmes pilotes
3ème manche éliminatoire pour femmes pilotes
Finale du Championnat des Chauffeuses le vendredi 11 juin 1897
Les femmes pilotes ont tous reçu des prix, Léa Lemoine, vainqueur, à reçu un bracelet.
Le Championnat a été couru trois fois, entre 1897 et 1899. Certains des femmes pilotes, dont Léa Lemoine, ont participé aux trois éditions. Les épreuves suivantes étaient ouvertes aux cyclistes et aux tricycles.
9 jours après, 23 juin 1897, à eu lieu la première course automobile sur un circuit routier, nommée » Coupe des Motocycles », le règlement interdisait les concurrents de faire le plein plus d’une fois sur le parcours de 100 kilomètres, entre Saint-Germain et Ecquevilly. Du coup, cette grande distance, à permis d’améliorer le record de vitesse qui était de 31.730 km/h de moyenne. Miss Léa Lemoine, termina à la cinquième avec des hommes, au classement général.
1897 Collection Jules Beau. Photographie 1897 et 1898 / Léa Lemoine
1897 Ellen Jouanny et un tricycle à moteur De Dion
D’autres courses de femmes pilotes ont eu lieu dans le monde :
Juillet 1900, première course de femmes pilotes au Royaume-Uni a eu lieu, pour attirer ce qui reste du monde de la mode à Londres sur les splendides terrains du Ranelagh Club à Barnes, avec l’aide du « Ranelagh Automobile Gymkhana », qui comprenait une série de manifestations automobiles d’un intérêt considérable, de courses, de défis et de jeux motorisés. La course consistait en un seul tour. L’assistance était brillante et nombreuse et, bien qu’un match de polo passionnant se déroulât dans la piste aménagée, l’attention des spectateurs, était rivée sur les automobiles. Le parcours en herbe, d’une longueur de 1 570 verges, (1 verge = 0,9144 mètres) était rocailleux.
Résultats de la course
Le Gymkhana n’était pas un événement isolé et d’autres courses pour femmes pilotes avaient lieu, le Gymkhana est devenu ensuite un événement officiel du Ladies ‘Automobile Club , le premier club de voitures entièrement réservé aux femmes pilotes au Royaume-Uni. Des gymkhanas à Ranelagh ont été tenu en 1905 et 1906.
La première course pour femmes pilotes aux États-Unis à eu lieu à Washington Park, à Chicago, en septembre 1900, sur une piste ovale de plusieurs kilomètres. Deux femmes pilotes ont participé, mais la marque et modèle de leurs voitures ne sont pas connus. La course s’est déroulée sur deux tours.
Résultats:
1. Mlle Jeanette Lindstrom
2. Mlle ME Ryan
Course pour femmes pilotes Brooklands Handicap du bracelet
Les propriétaires de Brooklands n’aimaient pas trop les femmes pilotes, mais en 1908, une course pour femmes pilotes fut organisée. 7 femmes pilotes sont entrées dans le handicap, mais seules 5 femmes pilotes ont pris le départ.
Résultats:
Abandon: Lady Muriel Gore-Brown (Humber)
Abandon: Facturation Ada (Mors)
(Source Guide de Grâce [www.gracesguide.co.uk].)
Certaines femmes pilotes marqueront l’Histoire de l’automobile, et deviendront des pionnières, dont Camille du Gast, Surnommé la Walkyrie de la mécanique ou l’Amazone aux yeux verts. En 1901 elle a été la première femme pilote française, sur Panhard-Levassor 20CV, à participer, à la course Paris-Berlin, terminant 33 eme sur 154.
Camille du Gast, se distinguait également au tir à la carabine, tire au pistolet, mais aussi en ski, au toboggan…, c’est la seconde femme pilote au monde à participer à une compétition automobile, derrière la baronne Hélène Van Zuylen, et » officiellement » la seule femme pilote de l’époque licenciée à l’Automobile Club de France (ACF), à compter du , mais l’interdit gouvernemental oblige Camille Du Gast à recentrer ses passions sportives mécaniques uniquement sur le monde nautique désormais.
1890, Camille Du Gast, avait épousé Jules Crespin, créateur des Grands Magasins Dufayel, une touche à tout, pianiste, chanteuse, férue de sports, aéronaute participant à quelques démonstrations vers 1895 (Aéroclub féminin la Stella), elle est une des premières femmes en France à sauter en parachute, ainsi que les 2 premières femmes pilotes avec la duchesse d’Uzès à obtenir l’équivalent du permis de conduire en 1897.
1895, elle fait de nombreuses excursions en ballon avec Louis Capazza, et saute ainsi dans le vide de 610 mètres.
1901, Camille du Gast, possède deux véhicules en son nom propre, une Peugeot et une Panhard et Levassor.
1901 Camille du Gast, devient ensuite la première française à participer à une course automobile, le Paris–Berlin (terminant 33 ème, au volant d’une Panhard-Levassor 20CV), Camille Du Gast, est la seconde femme pilote au monde à participer à une compétition mécanique (après la baronne Hélène van Zuylen, la troisième étant la championne britannique Dorothy Levitt).
En 1902, Camille Du Gast, participe à la course Paris-Vienne, course automobile organisée par l’Automobile Club de France, en collaboration avec l’Österreichischer Automobil-Club, entre les capitales Paris et Vienne, du 26 au 29 juin 1902. Considérée comme étant le 7ème Grand Prix automobile de l’ACF.
1902, Camille Du Gast participe à la course Paris-Vienne dont voici le journal
1903 Camille Du Gast termine 77 ème au Paris-Madrid, sur une de Dietrich (vainqueur Fernand Gabriel (français) sur une Mors Z). Le départ était le 24.05.1903, à 3 h 30 du matin à Versailles prévue pour s’étendre sur 3 jours, 24, 26 et 27, épreuve stoppée à Bordeaux à cause d’un très grave accident de course, coûtant notamment la vie au pilote Marcel Renault, ainsi que bien d’autres accidents.
1903 départ_de_Paris-Madrid_à_Versailles (4_heures_du_matin)
Camille Du-Gast-départ-ParisMadrid
Camille Du Gast pilote féminin
Camille du Gast, est officiellement la seule femme pilote de l’époque licenciée à l’Automobile Club de France (ACF), à compter du , mais l’interdit gouvernemental l’oblige à recentrer désormais, ses passions sportives mécaniques uniquement sur le monde nautique.
En septembre 1904, Camille du Gast, pilote le Marsouin à propulsion Darracq sur la Seine à Juvisy-sur-Orge.
En avril 1905, Camille du Gast, est sur un bateau construit par « Tellier fils & Gérard » à propulsion Panhard de 150CV, nommé » La Turquoise, » au meeting de Monaco, devenant la seconde pilote féminine à participer à une compétition de motonautisme.
En mai 1905, Camille du Gast, remporte (officiellement seulement 2 mois après la fin de l’épreuve) la course nautique de 500 milles Alger-Toulon, avec son Camille, embarcation de 13 mètres pour 43 tones, coque propulsée par un moteur C.G.V de 90 CV.
1905 Camille-du-Gast-mai-1905
À compter de 1910, le mode de vie de Camille Du Gast, tant sportive que mondaine, change volontairement de façon radicale à la suite d’un violent choc émotionnel.
Camille Du Gast devient vice-présidente de la Ligue française du droit des femmes après la Première Guerre mondiale.
1927, Camille du Gast, devient présidente de la SPA à Gennevilliers, (jusqu’à sa mort), elle modernise et agrandit le refuge, avec ses fonds personnels. 1930, elle organise des manifestations retentissantes contre les corridas dans Paris.
Durant la seconde Guerre mondiale, elle s’occupe également d’œuvres caritatives à Paris, pour orphelins et filles-mères.
Elle est enterrée au cimetière du Père-Lachaise, à Paris.
Camille du Gast la pionnière des femmes pilotes de l’histoire de France
Newton Cuneo Joan est une des femmes pilotes connue aux États-Unis au volant d’une Knox. (1876 – 1934). Avant de se lancer dans des compétitions automobiles féminines, Newton Cuneo Joan conduisait des locomotives. Toujours parmi les premières femmes pilotes, même contre les hommes malgré la censure de l’époque. Newton Cuneo Joan, 1ere pilote de course américaine. Femme extraordinaire en 1910, avait établi un record de vitesse, Newton Cuneo Joan, gagne plusieurs records de vitesse. Devenue célèbre en 1905, en tant qu’une des femmes pilotes audacieuse. Newton Cuneo Joan est également devenue une ardente défenseure des femmes pilotes et du Good Roads Movement.
1908,( photo ci-dessous) Newton Cuneo Joan atteignit le point culminant de sa carrière, terminant le Glidden Tour, avec un bon score, elle établit un nouveau record de vitesse et fait accepter son inscription à plusieurs courses qui se dérouleront sur le circuit de New Orleans Fair Grounds en février 1909.
1908 Joan Newton Cuneo et les passagers de Rainier automobile, Glidden Tour
Ce que les organisateurs ne savaient pas, c’est que Mme Newton Cuneo Joan avait l’intention de participer à presque toutes les courses pour femmes pilotes., y compris celles censées être réservées aux hommes. Quand le moment est venu, ils ne lui ont pas interdit de courir, peut-être parce qu’aucunes autres femmes pilotes ne se sont présentées pour rivaliser avec elle. En conséquence, au cours de cette épreuve de trois jours, elle a battu certains des coureurs masculins les plus en vue, dont Bob Burman et George Robertson, et Newton Cuneo Joan a terminé deuxième derrière Ralph De Palma dans une course de 50 km. De Palma était le meilleur coureur de la journée Suite à cet événement, une panoplie d’articles de presse ont annoncés que le conseil d’administration avait décidé d’interdire aux femmes pilotes toutes compétitions sanctionnées, y compris les Glidden Tours. Les hommes du jury du concours, qu’elle connaissait pour la plupart, la renvoyaient chaque fois qu’elle tentait de participer à un événement AAA.
Bien qu’elle n’ait jamais défendu les droits des femmes pilotes, Newton Cuneo Joan était fermement convaincue qu’il fallait autoriser les femmes pilotes à faire concurrence si elles en avaient les capacités et le désir, et Newton Cuneo Joan avait déjà démontré qu’elle possédait beaucoup des deux. Bien qu’elle ait pensé à porter le tableau du concours devant les tribunaux, elle s’est rendu compte que ce serait inutile.
Après l’entrée en vigueur des nouvelles règles, Newton Cuneo Joan a toujours participé à des épreuves non sanctionnées par l’AAA et établi plusieurs records de vitesse « non officiels » chez les femmes pilotes. Elle a écrit des articles pour des magazines sur l’automobile, et était un porte-parole apprécié du mouvement Good Roads ainsi que des œuvres de bienfaisance d’orphelins de New York. Cependant, elle n’aurait plus jamais l’occasion de faire ce qu’elle désirait le plus: rivaliser avec les meilleurs pilotes masculins de l’époque.
Joan Newton Cuneo était la pilote féminine la plus expérimentée aux États-Unis entre 1905 et 1910. Elle avait le respect de ses rivales masculins, la laissant souvent conduire leurs voitures de course, même si les femmes étaient exclues de la course. Elle est restée une importante porte-parole des femmes pilotes. Elle décède en 1934 à 58 ans.
1902/1915 Newton Cuneo aux États-Unis sur Knox
Joan Newton Cuneo
livre sur Joan Newton Cunéo par Elsa A Nys
Parmi les femmes pilotes, elle à été une pilote avide dès son plus jeune âge. Elle commença en 1904, 1905 à pratiquer des courses de Gymkhana, sur une Wolseley et sur une Siddeley 18hp, appartenant à son frère, ou elle termine 2ème au classement général.
Muriel Thompson et ses frères; ont fondé le Brooklands Automobile Racing Club de course, qui organisait la Course « Ladies Braclet Handicap »,
Muriel Thompson devient plus tard un héros de guerre, décorée de la médaille militaire britannique, la Croix de Guerre française, et de Belgique, l’Ordre de Léopold II ainsi que la Médaille de la Reine Elisabeth., en tant que chauffeur d’ambulance de la 1ère Guerre mondiale et infirmière, dans le FANY. Muriel Thompson commandait des convois et apportait de l’aide aux soldats sur la ligne de front. Elle a pris sa propre Cadillac, appelée « Kangourou », afin de l’utiliser comme ambulance. Muriel Thompson a continué à tester des voitures de temps en temps jusqu’aux années 1930. En 1939, elle est décédée à 65 ans, d’une encéphalite léthargique (maladie du sommeil) probablement contractée au cours d’une épidémie de grippe. Elle avait 65 ans.
(Image from http://www.ocotilloroad.com/geneal/thompson3.html)
1911 Muriel Thompson
Mildred Mary Bruce avec son AC, Mildred Bruce, est une des femmes pilotes automobile britannique. Parfois nommée L’Honorable Mrs Victor Bruce, Mary Petre Bruce, Mildred Mary Bruce, ou encore Mary Victor Bruce. Elle était aussi aviatrice, écuyère, pilote de hors bords et femme d’affaires, avec une liste de records impressionnante, tant sur terre que sur mer ou voir même dans les airs.
Mildred Mary Bruce portrait
1926 Victor Bruce sur AC 6 1990 cc
1926 Rallye de Monte-Carlo Victor Bruce vainqueur
1927 Mildred Bruce, sur AC Six3 vainqueur de la Coupe des Dames au Rallye Monte-Carlo 2737 km pendant 3 jours sans dormir
1928 Mildred Bruce acheta un hors-bord, et effectue le trajet Douvres-Calais en 1 heure 47′ aller-retour
1930 papier de vol en solitaire Medley Bruce
1931 Mildred Bruce vol en solitaire
Helen Summersby une des femmes pilotes « Speederettes » aux Etats-Unis. Pendant la 1ère guerre mondiale, le sport automobile a pratiquement disparu en Europe, sauf aux États-Unis. Bien que les courses fussent assez limitées, les pistes de planche, et les speedways en terre battue, se déroulant dans des parcs d’exposition, fonctionnaient.
Helen Summersby une des femmes pilotes aux Etats Unis
(Image de http://gallica.bnf.fr/)
Ivy Cummings avec une Frazer Nash? moteur OHC entraîné par un arbre, à Brooklands, lors d’une course de 200 milles au GN Akela
Ivy Cummings. Sa première voiture légère était un «Cummikar» une Ronteix française
Ivy Cummings pilotait la Black Bess Bugatti 5000cc Voiture ayant appartenu à Roland Garros
Aileen Moss, une des femmes pilotes de rallye en Grande-Bretagne avec une MG Midget et une Marendaz Special. Sa fille Stirling Moss est plus connue en course automobile notamment en en F1 de 1951 à 1962., et une de ses filles est pilote de rallye Pat Moss, sans avoir le palmarès étourdissant de son frère, a néanmoins largement brillé en rallye. Dont, parmi d’autres : une victoire au Liège-Rome-Liège 1960 au volant d’une Austin-Healey 3000 (un vrai camion à conduire !), ainsi qu’au rallye des tulipes, aux Pays-Bas, sur une Mini Cooper, écœurant ses concurrents masculins ! Cette femme passionnée était également mariée à une grande star du rallye : Erik Carlsson.
Ci-dessous, chez les Moss, les courses automobiles sont une histoire de famille, Aileen Moss avec son fils Stirling et Alfred Moss son mari qui participa en 1924 à Indianapolis aux 500 Miles.
Colette Salomon, participait avec quelques femmes pilotes, au volant de sa Bugatti T35, à plusieurs compétitions. Notamment, elle a remporté en 1927, la 1ère Journée Féminine de l’Automobile, au volant d’un Salmson, (voiture ci-dessous photographiée en 1927 par le magasine Vogue). Avant de faire du sport automobile, Colette Salomon été danseuse et actrice, elle avait tourné dans plusieurs films.
Colette Salomon une des femmes pilotes des années 1920 (photo du magazine VOGUE 1927)
Gwenda Stewart une des une des femmes pilotes s’étant très vite spécialisée dans les records. Elle n’était pas renommée pour sa beauté, c’était un garçon manqué toujours prête à relever tous les défis ou elle arrivait à montrer qu’elle faisait aussi bien que les pilotes masculins. Gwenda Stewart est devenue une des femmes pilotes la plus rapide de la piste de Brookland, avec 135.95 mph, Gwenda Stewart a détenu à Montlhéry pendant plusieurs années le record du tour, qui ne sera battu que par un seul pilote depuis.
Gwenda Stewart, est née à Preston en Angleterre, fille du Major-Général, Sir Frederick Manley Glubb, elle est aussi connue sous les noms de Gwenda Mary Hawkes, Gwenda Mary Janson et Gwenda Mary Glubb, elle était ambulancière, sur le front Russe, dans les Balkans et en Roumanie pendant la première guerre mondiale.
1922 Gwenda
175cc : 1. Lucien Lemasson (Thomann), 2. Paul Meunier (Alcyon) 3. Marcel Jolly (Alcyon
250cc : 1. Syd Crabtree (GB, Crabtree/JAP), 2. Jacques Durand (Terrot) 3. Gwenda Stewart (GB, Terrot), c’ est la première femme à finir un GP moto.
350cc : 1. Jules Rolland (Terrot), 2. Tony Zind (Magnat-Debon) 3. Paul Boetsch (Magnat-Debon) ..
500cc : 1. Alec Bennett (N.Irl., Norton), 2. René Gillard (Peugeot) 3. Paul Péan (Peugeot) …
1929 Gwenda Stewart avec son ami réalise des record d’endurance sur Derby Vernon
Gazette-Dunlop-mars-1933-1932 Gwenda Stewart à battu à Montlhéry le record du mille départ lancé à la vitesse de 221 km au volant du Derby Spéciale sur pneu Dunlop
Miller à traction avant, mise au point de la Miller Derby traction avant de Stewart avant son départ pour le km lancé
1933 record-Derby-Automobilia n355
1932 Source-historicracing.com-Gwenda Stewart Hawkes
Bibliographie :
http://quicktime.cnnsi.com/vault/article/magazine/MAG1002997/index.htm
Article du 20 octobre 1958
A Lady In A Man’s Game
Yesterday…Racer Gwenda Hawkes broke speed records as some wives break dishes. Auteur : Sherry Keen
Magazine : Sport Illustrated
http://www.motorbase.com/auctionlot/by-id/1481723753/
1925 des femmes pilotes s’inscrivent pour la première fois au rallye de Monte-Carlo. Mme Mertens sur Lancia, partie de Tunis, est arrivée première au temps de ce 3eme Rallye de Monte Carlo, au volant d’une Lancia Lambda, mais il n’existait pas encore de trophée spécial pour les femmes pilotes. Madame Mertens ne sera classée que 2eme, n’ayant qu’un seul passager, son mari. En effet le classement est par points et 6 points sont attribués par passager transporté.
1 – n°4 François Repusseau & Mme Renault 40 CV 9121 cm3
2 – n°42 Mme Mertens Lancia 2116 cm3
3 – n° 21 Lt Lamarche FN 1460 cm3
4 – n° 12 Blanc De Dion-Bouton 1845 cm3
5 – n° 37 Baron De Tindal FN 1460 cm3
1925 lancia Madame Martens 2ème au Rallye de Monte Carlo
Charlotte Versigny est une des femmes pilotes connue, elle dirigeait aussi une grande auto-école à Paris. Elle a participé en France, à des courses et rallyes, à la fin des années 1920 au volant d’une Talbot et Bugatti, ainsi que des compétions « Rallye-Ballon » alliant courses de voiture et montgolfière. C’était une adepte passionnée de course automobile féminine.
(Image de http://www.bugattibuilder.com/)
Versigny charlotte à gauche en 1927
Mademoiselle MJ Maconochie est vainqueur de la première course officielle BARC, pour les femmes pilotes à Brooklands, au volant d’une Salmson. Elle avait auparavant, remporté plusieurs médailles d’or, et ce, lors d’essais de fiabilité à grande vitesse.
Violette Morris devant son magasin Porte Champerret
Après-guerre, Violette Morris se lance à fond dans tous les sports, qu’elle avait commencés dès 1912. Elle boxe, la natation, le cyclisme, joue au football, elle pratique la lutte gréco-romaine, le water polo, l’équitation, le tir à l’arc, le tennis, le plongeon et l’haltérophilie mais sa grande spécialité, c’est le lancer disque et javelot, de poids. Violette Morris détient un palmarès sportif de poly-athlète impressionnant : plus de 200 matches de football avec le Red Star et l’Olympique de Paris, championne de France en 1920, 1925 1926. Violette Morris détiens plusieurs records du monde de lancer du du poids, javelot, disque, elle est multiple championne de France et championne de Paris dans toutes ces disciplines.
Mais Violette Morris est une personnalité assez particulière. Ouvertement lesbienne, elle nargue la société. Un caractère rugueux, elle est connue pour son langage peu châtié et sa facilité à insulter le public et les arbitres. Ayant acquis une célébrité certaine avec ses résultats en sport et en tant que femmes pilotes, elle fréquente Jean Marais, Joséphine Baker, Jean Cocteau mais aussi les malfrats et les milieux interlopes de Pigalle.
La carrière de pilote féminine de courses automobiles de Violette Morris débute en 1922. Elle se fera essentiellement sur des cycle-cars Benjamin 750 cc et BNC 1100 cc :
violette-morris-moto
1923 Bol d’Or Violette Morris femmes pilotes
1927 Bol d’Or Violette Morris
Violette Morris BNC
Son parcours parmi les femmes pilotes, s’arrêta en avril 1944, lorsque sa 15cv/six équipée d’un compresseur est mitraillée par les résistants du groupe « Surcouf ». Elle meurt sur le coup, avec 4 autres membres de la Carlingue (dont sa nièce.) D’après la légende la balle qui l’a tuée fut tirée par Philippe Maillard-Brune, vainqueur du bol d’or 1935.
Violette Morris
Violette Moris Le_Miroir_des_sports
Source : L’extraordinaire carrière d’une sportive, Violette Morris » [archive], Miroir des sports, 3 juin 1925, p. 338
Lucy O’Reilly Schell est née dans une riche famille franco-irlandaise-américaine. Sa première grande courses, a été en 1927 au Grand Prix de la Baule, elle termina 12ème et puis, l’année d’après 8ème sur une Bugatti T37A.
A partir des années 30, Lucy Schell est devenue célèbre en tant que propriétaire d’écurie « Lucy O’Reilly Schell », comptant principalement des voitures Delahaye peintes en couleur bleu, ainsi, qu’une paire de Maserati 8CTF.
Lucy Schell faisait parti des femmes pilotes en F1, son fils Harry Schell, conduisit aussi en F1 dans les années 1950.
1932 Rallye pilotes féminines Paris-Vichy-St_Raphael
1935 Lucie Rallye Monte-Carlo termine 3 ème (classement ci-dessous)
1 # 51 Lahaye — Quatresous Renault Nervasport 5540 cm3
2 # 23 Ridley Triumph 1232 cm3
3 # 136 Laury & Lucy Schell Delahaye 135 Figoni 3312 cm3
4 # 70 Guyot Renault 5440 cm3
5 # 73 Whalley Ford 3622 cm3
1ére Catégorie > 1500 cm3 :
1 1er Général # 51 Lahaye — Quatresous Renault Nervasport 5540 cm3
2 3éme Général # 136 Laury & Lucy Schell Delahaye 135 Figoni 3312 cm3
3 4éme Général # 70 Guyot Renault 5440 cm3
4 5éme Général # 73 Whalley Ford 3622 cm3
5 6éme général # 130 Linders Ford 3622 cm3
Schell 1935-Delahaye 135 Lucy Schell
1936 Laury et Lucy Schell
Lucy_Schell_à_la_Coupe_de_Bourgogne_1928,_sur_Bugatti_37A
Lucy Schell au Rallye Monte-Carlo en 1930, alors sur Talbot.
Lucy Schell, victorieuse du Concours d’élégance automobile de Juan-les-Pins en mai 1938, sur Delahaye cabriolet décapotable carrossée par Chapron.
Lucy OReilly-Schell, une des femmes pilotes en F1, Rallye… et propriétaire d’écurie
Victoria Worsley était la fille d’un baron, en tant que femmes pilotes, elle à commencé à conduire en étant le chauffeur de son père. Suite à un pari, lors d’une course de chevaux, en 1928, le gain, lui à permis d’acheter, sa première voiture, une Salmson,
Marie-Léonie Derancourt, préférait se faire appeler « Albertine », peut être, parce que son fils s’appelait Albert, c’était une des femmes pilotes très populaire, avec de bons résultats fin 1920, jusqu’au début 1930.
Parmi les femmes pilotes renommées, il n’y a plus aucune trace de la carrière de Marie-Léonie Derancourt après 1930.
(Image de http://pastouch.fr/category/circuit-de-gueux/cdg-autrement/)
1929 Marie-Léonie « Albertine » Derancourt
Actrice et pilote féminine. Une des femmes pilotes de la course « Mille Miglia » de 1927 à 1957. Course à travers les routes d’Italie, reconnue aussi , comme une épreuve de voitures de courses, du Championnat du monde entre 1953 et 1957. Cette course à été stoppée lorsqu’en 1957 le pilote Alfonso de Portago, son co-pilote et 13 spectateurs sont décédés lors d’un accident.
1929 Mimi Aylmer/ E. Strignasacchi au volant d’une Lancia Lambda Berlina, termine 29ème
Pos | no | Pilote | Châssis | Écurie | Temps/Abandon | Catégorie |
1 | 39 | Giuseppe Campari Giulio Ramponi |
Alfa Romeo 6C 1750 SS Spider Zagato | 18 h 4 min 23 s 0 | 1 500–5 000 cm3 | |
2 | 61 | Giuseppe Morandi Archimede Rosa |
OM Tipo 665 SMM | 18 h 14 min 14 s 0 | 1 500–5 000 cm3 | |
3 | 73 | Achille Varzi Gioacchino Colombo |
Alfa Romeo 6C 1750 SS Spider Zagato | 18 h 16 min 14 s 4 | 1 500–5 000 cm3 | |
4 | 79 | Ermenegildo Strazza A. Varallo |
Lancia Lambda spider Casaro | 18 h 17 min 41 s 4 | 1 500–5 000 cm3 | |
5 | 86 | Pietro Ghersi G. Guerrini |
OM Tipo 665 MM 2.107 | 18 h 55 min 8 s 0 | 1 500–5 000 cm3 | |
6 | 43 | Ferdinando Minoia Attilio Marinoni |
Alfa Romeo 6C 1750 SS Spider Zagato | 19 h 1 min 44 s 0 | 1 500–5 000 cm3 | |
7 | 98 | Gualtiero Natali Alfonso Zampieri |
Alfa Romeo 6C 1750 SS | 19 h 4 min 37 s 0 | 1 500–5 000 cm3 | |
8 | 53 | Guglielmo Carraroli (de) R. Munaron |
Alfa Romeo 6C 1750 SS | 19 h 7 min 42 s 0 | 1 500–5 000 cm3 | |
9 | 100 | Franco Cortese Angelo Guatta (en) |
Alfa Romeo 6C 1750 SS Spider Zagato | 19 h 16 min 46 s 0 | 1 500–5 000 cm3 | |
10 | 102 | A. Bornigia Carlo Pintacuda |
Alfa Romeo 6C 1750 SS Spider Zagato | 19 h 17 min 17 s 0 | 1 500–5 000 cm3 | |
11 | 90 | Luigi Scarfiotti F. Lasagna |
Lancia Lambda | 19 h 20 min 59 s 0 | 1 500–5 000 cm3 | |
12 | 85 | Tazio Nuvolari Nino Greggio |
OM Tipo 665 SMM | 19 h 40 min 2 s 4 | 1 500–5 000 cm3 | |
13 | 76 | F. Pirola Battista Guidotti |
Alfa Romeo 6C 1500 SS Siluro Ghia | 19 h 40 min 36 s 4 | 1 500–5 000 cm3 | |
14 | 41 | Luigi Gismondi G. Valsania |
Lancia Lambda spider Casaro | 19 h 43 min 37 s 4 | 1 500–5 000 cm3 | |
15 | 93 | L. Beretta E. Fumagalli |
Alfa Romeo 6C 1500 SS | 20 h 36 min 16 s 4 | 1 500–5 000 cm3 | |
16 | 75 | Giulio Foresti Vincenzo Coffani |
OM Tipo 665 SMM | 20 h 45 min 20 s 0 | 1 500–5 000 cm3 | |
17 | 71 | E. Scampini A. Bogani |
Alfa Romeo 6C 1500 SS | 20 h 45 min 57 s 0 | 1 500–5 000 cm3 | |
18 | 42 | A. Negroni Carlo Sozzi |
Alfa Romeo 6C 1500 SS | 21 h 31 min 59 s 0 | 1 500–5 000 cm3 | |
19 | 83 | « Cip » Vincenzo Trucco |
Lancia Lambda testa R.P. | 21 h 57 min 17 s 4 | 1 500–5 000 cm3 | |
20 | 40 | A. Muro G. Beltramelli |
OM Tipo 665 SMM | 21 h 57 min 53 s 0 | 1 500–5 000 cm3 | |
21 | 97 | O. Peverelli C. Dell’Orto |
Alfa Romeo 6C 1750 SS | 22 h 33 min 34 s 2 | 1 500–5 000 cm3 | |
22 | 35 | Gioacchino Leonardi Ezio Barbieri |
Chrysler | 22 h 43 min 25 s 0 | 1 500–5 000 cm3 | |
23 | 58 | G. Francesconi C. Vaiarini |
OM Tipo 665 SMM | 22 h 48 min 11 s 0 | 1 500–5 000 cm3 | |
24 | 54 | E. Ricchetti G. Ferluga |
Bugatti Type 43 | 23 h 20 min 59 s 0 | 1 500–5 000 cm3 | |
25 | 44 | Giorgio Ambrosini Piero Dusio |
Fiat Siata 521 « corto » | 23 h 39 min 12 s 2 | 1 500–5 000 cm3 | |
26 | 20 | Ernesto Tamburi C. Ricceri |
Fiat 509S | 24 h 13 min 22 s 0 | 1 100 cm3 | |
27 | 4 | Piero Bucci M. Cingolani |
Fiat 509S | 24 h 21 min 19 s 0 | 1 100 cm3 | |
28 | 29 | Luigi Apollonio L. Gagliardini |
Fiat 509S | 24 h 34 min 34 s 0 | 1 100 cm3 | |
29 | 57 | Mimy Aymler E. Strignasacchi |
Lancia Lambda berlina | 24 h 51 min 39 s 0 | 1 500–5 000 cm3 |
1936 Mimi Aylmer / Gambellini au volant d’une Fiat 508 Balilla Gas (classement non connu)
Mimi Aylmer image: http://www.balillaregistroitaliano.it/coppad’orodellittorio02.html.
Anne-Cécile Itier, femme distinguée, et très jolie, mariée à M. Rose, un écossais , elle divorce par adultère demandé en 1925, prononcé en 1930.
Au décès de son amant protecteur en avril 1942… elle a épuisé depuis longtemps l’argent qu’il lui a versé en 1930 et ne peux toucher la rente du testament qui est sous séquestre: elle retente sa chance chez son ex Mari D.Rose.. Mais elle se rend vite compte qu’il n’a plus d’argent et le laisse tranquille.
Anne-Cécile Itier fut une des seules qui tendit la main à Héllé Nice après la calomnie monstrueuse de L.Chiron!
Elle a également couru sous le nom complet de Anne-Cécile Rose-Itier. Après avoir piloté des avions, elle se tourna en 1926, pendant 25 ans, en tant que femmes pilotes vers la course automobile. Pendant trois années, Anne-Cécile, s’est limitée à des rallyes de côte, puis à la course cyclecar, c’était la femme pilote, la plus performante au volant des Bugattis … de 1928 à 1936. Elle conduira un Type 37A (châssis 37365) en 1931-1932, puis un Type 51A (châssis 51142) de 1933 à 1936. »
Anne-Cécile Rose-Itier
1930 Anne-Cécile Rose-Itier, 6ème du GP du Maroc sur Rally.
1930 Anne-Cécile Rose-Itier au Grand Prix de l’Algérie.
1930 Anne-Cécile_Rose-Itier,_au_Grand_Prix_de_l’Algérie
1932 Anne Cecile_Rose-Itier sur Bugatti Trophée de Provence
Dieppe_1933 avec son mécanicien
1934 elle termine 8 ème, n ° 47 au 8ème ADAC Eifelrennen Voiturette, le 3 juin 1934
1934 Anne-Cécile Itier termine 9ème# 56 au 1er Grand Prix de Berne, le 26 août 1934
Anne Cécile Itier 9 ème # 56 I ° GP de Berne 26 août 1934, OU peu être N ° 56 – 7 ème Großer Prix du Deutschland, Nürburgring, 17 juillet
1934 MG PA Midget 17ème 24 H du Mans 162 tours Charles Dury et Anne-Cécile Rose Itier
6ème au IIème Grand Prix de Picardie # 28, le 26 mai 1935
1935 24 Heures du Mans Fiat 508 Ballila Sport 18 ème
1934 MG PA Midget 17ème au 24 heures du Mans 162 tours Charles Dury et Anne-Cécile Rose Itier
1936 12ème Grand Prix de Picardie # 16, le 21 juin 1936 numéro 16 Châssis 51142
Anne-Cécile Itier# 8 au 13 ème Grand Prix de Picardie, le 27 juin 1937
1937 Adler Trumpf Rennlimousin Abandon 40 Tours Fritz Huschke von Hanstein & Anne-Cécile Rose-Itier
Départ_des_24_heures_du_Mans_1937
1938 24 heures du Mans.
Lorsque la paix est revenue en Europe, la soif de compétition de Anne-Cécile Itier en tant que femmes pilotes est vite revenue. Après quelques sorties infructueuses en voiture de sport dans la vieille automobile Fiat Balilla, Anne Cécile Itier s’est lancée à plein temps dans une Renault 4CV .
certaines références ici :
Madame Lietard à participé au Rallye Paris-St. Raphaël, événement lancé en 1929, c’est la première course réservée aux femmes pilotes, organisé par le Comte Edmé de Rohan-Chabot. Ce Rallye a existé jusqu’en 1974, avec quelques modifications de 1929 à 1974. Il a été remplacé en 2000 par le Rallye des Princesses.
Le Rallye Paris-Saint-Raphaël se composait, de tests de conduite, de tronçons de navigation, d’épreuves spéciales de performances.
Année | Pilote | Voiture |
1929 | Mme Liétard | Salmson |
1930 | Mme Magdeleine Goüin de Ganay | Renault ReinaStella |
1931 | Renée Friderich ou Lucienne Radisse |
Bugatti Type 43 Grand Sport ou Renault |
1932 | Hellé Nice | Bugatti Type 35B suralimentée |
1933 | Marcelle Leblanc | Peugeot 301 |
1934 | Mme Nenot | Delahaye 138 |
1935 | Olga Thibault | Peugeot 201 1084 |
1936 | Germaine Rouault | Delahaye Sport 3227 |
1937 | Germaine Rouault | Delahaye Sport 3227 |
1938 | Betty Haig | MG PB |
1939 | Yvonne Simon | Hotchkiss Grand Sport |
1951 | Lucienne Alziary de Roquefort | Panhard Dyna X |
1952 | Yvonne Simon | Renault 4CV 1063 |
1953 | Yvonne Simon | Renault 4CV 1063 |
1954 | Yvonne Simon | Panhard Monopole 750 |
1955 | Marie-Antoinette Chauvin | Renault 4CV 1063 |
1959 | Annie Soisbault | Triumph TR3 |
1961 | Gabrielle « Gabi » Renault | Renault DauphineGordini |
1963 | Lucette Pointet | Citroën DS 19 |
1964 | Claudine Bouchet | Lancia Flavia Coupé |
1966 | Claudine Trautman | Lancia Flavia Zagato |
1967 | Claudine Trautman | Lancia Fulvia Coupé Rallye HF |
1968 | Claudine Trautman | Lancia Fulvia Coupé Rallye HF |
1969 | Claudine Trautman (copilote Marianne Hoepfner) | Lancia Fulvia Coupé Rallye HF |
1970 | Marie-Pierre Palayer | Porsche 911 |
1972 | Marianne Hoepfner | Alpine-Renault A1101600S |
1973 | Marianne Hoepfner | Alpine-Renault A1101600S |
1974 | Christine Beckers | Lancia Stratos HF |
http://www.forum-auto.com/
http://forums.autosport.com/index.php?showforum=10
(Source d’image auto)
Joan Richmont, est une des Femmes pilotes de course et rallye célèbre.
Rallye automobile de Monte-Carlo, Riley sur Riley.
Ci-dessus Rallye de Monté-Carlo 1932
1935 24 h du Mans Joan Richmond-Eva Gordon Simpson 24 ème voiture MG Midget PA Moteur MGL4 846cc
1935 Joan Richmond termine 24ème au 24 heures du Mans
1937 Joan Richmond 14 ème aux 24 heures du Mans sur Ford 10
L’implication de Joan Richmont dans les courses de pilotes fémininess est poursuivie, jusqu’en 1939. Ensuite, pendant la guerre, elle a travaillé dans la fabrication d’avions, mais malheureusement, après guerre, elle n’a jamais repris les courses de voitures, elle décède en 1999.
ATTENTION : cet article n’est pas terminé, chaque jour parmi toutes les femmes pilotes de l’époque, une est ajoutée. Merci et bonne lecture.
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Bonjour André, merci de l’intérêt porté à ma page » Femmes pilotes de 1897 à 1939 « , suite à votre message j’ai fait des recherches, et j’ai trouvé un de vos articles sur votre grand père Philippe, expliquant comment il était devenu pilote en vendant des plumes d’oie et de canard. Si vous avez quelques archives sur Mesdames Derancourt, Morris, Rose Itier et Helle Nice, je suis preneuse et vous remercie beaucoup par avance. Merci et excellent weekend. Daniela DAUDE 0664781011 contac@atelierduloft.fr
Bonjour,
je découvre ce site et vous félicite pour son contenu.
mon grand père était pilote de Grand Prix de 1926 à 54 et a couru avec certaines pilotes telles que Derancourt, Morris, Rose Itier et bien sûr Helle Nice; J’ai quelques archives.
Bien Sportivement
André
Bonjour Lionel, merci pour l’ajout bien venu pour votre aide, excellente journée. Daniela
Lucy Schell maman de pilote également, son fils Harry fut pilote de F1 dans les années 50.
Bonjour merci pour l’info, il est prévu de terminer la liste des femmes pilotes jusqu’à nos jours, bonne soirée
Belle retrospective, même si Hellé Nice n’apparait nulle part. A quand une bio qui relatera la vérité.
Je suis aussi curieux de découvrir la v2rité sur Violette Morris
Bonjour Madame Cvilic, je n’ai pas d’information sur cette femme pilote. Bonne fin de journée Daniela
Bonjour
Je recherche, pour avoir vu une fin de documentaire sur Arte, une femme pilote qui était peut-être allemande, Eléonore pour prénom et qui aurait fait le tour du monde en automobile au début du vingtième siècle.
J’ai été très impressionnée par ce bout de documentaire et voudrais en savoir plus, son voyage ayant été filmé.
Peut-être savez-vous qui est cette femme pilote
Bien à vous
Mme Cvilic
Bonjour Monsieur Laugier, merci beaucoup pour les informations, toujours bienvenues. Bon dimanche. Daniela
Bonjour,
Bravo pour la somme de travail mise en ligne.
Concernant Mme ITIER: Elle ne fut jamais victime de violence conjugales,ce mensonge cache la vérité,moins élégante pour elle: Divorce par adultère demandé en 1925,prononcé en 1930. Au décès de son amant protecteur en avril 1942… elle a épuisé depuis longtemps l’argent qu’il lui a versé en 1930 et ne peux toucher la rente du testament qui est sous séquestre: elle retente sa chance chez son ex Mari D.Rose..Mais elle se rend vite compte qu’il n’a plus d’argent et le laisse tranquille.
Elle fut une des seules qui tendit la main à Héllé Nice après la calomnie monstrueuse de L.Chiron!
Bonjour Monsieur Phillipe, merci pour cette information toujours bienvenue c’est prévu, l’article n’est pas terminée. Daniela
Bonjour Marie-Jo Bonnet, merci beaucoup de votre information, bienvenue, je vais modifier. Daniela
Bonjour, merci de l’intérêt porté à mes articles. Je n’ai pas d’informations sur la pilote dont vous me parlez, cet article n’est pas terminé, revenez voir de temps en temps, merci, bonne soirée. Daniela
et Hellé Nice ??
Bonjour,
Votre articles est riche d’informations et détails et me permets d’approfondir mes, connaissances et recherches sur les femmes pilotes.
Je suis particulièrement intéressée par la pilote ELSIE « Bill » WISDOM ainsi que sa fille Ann qui a notamment fait des rallyes avec PAT MOSS ; et aussi par la pilote DOREEN EVANS… Toutes deux se sont en partie fait connaître grâce à leur exploits à Brooklands
Auriez-vous des informations (biographiques, courses, résultats..) et photos qui puissent m’aider à compléter leur biographie ?
Cordialement
Bonjour
Bel article, sauf pour Violette Morris. La connaissance de son histoire a beaucoup évolué. Elle n’a jamais été à la Gestap et n’a jamais été une « hyene ».
Voyez ma biographie « Violette Morris, histoire d’une scandaleuse », Perrin, 2011 et les récentes émissions sur France Culture. J’ai d’ailleurs trouvé de nouveaux documents aux archives qui vont à l’encontre de la thèse de Ruffin qui ne tient plus.
Marie-Jo Bonnet, docteur en histoire