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Femmes pilotes de 1897 à 1939 qui ont marqué l’histoire de l’automobile

Publié le 25/12/2020Twitter@AtelierduLoft

Femmes pilotes, voulait dire, il fut un temps : « Femme au volant = accident » ! C’est un stéréotype qui ne devrait pas exister, puisque depuis les années 1900, les femmes se font remarquer dans les courses automobiles, aussi bien sur circuits, rallyes… Je vous présente des femmes pilotes connues.

Liste des femmes pilotes de 1897 à 1939

Venez voir de temps en temps, cet article, sur les femmes pilotes, j’avance les recherches, tous les jours, pour votre plus grand plaisir et le mien aussi. Aidez-moi à améliorer cette histoire sur les femmes pilotes, merci pour ajouts, remarques, modifications, erreurs, bienvenue, vous avez un questionnaire en bas prévu à cet effet, merci beaucoup.

La grande guerre mondiale, va chambouler notre société. Bien que les femmes pilotes avant 1914, soit un phénomène marginal, aristocratique ou bourgeois, il reste quand même essentiellement urbain. Ainsi, vu la conjoncture, les femmes sont recrutées dans des métiers réservés au sexe masculin, travail en usine, ambulancière, taxis, mécanicienne, essayeuse de camion UNIC …

Après guerre, le marché de l’automobile est limité pour les constructeurs, à une clientèle aisée. De ce fait, la clientèle de femmes pilotes bourgeoises, commence à se montrer et participer, à des courses automobiles, concours d’élégance, la Journée Féminine de l’Automobile, rallyes réservés aux femmes pilotes...

Aujourd’hui, Si la ville de Paris dirigée par Anne Hidalgo se range peu à peu des voitures, en 1898, il y a cent vingt ans, il en était autrement à la Belle époque, c’est dans le cadre bucolique des Jardins des Tuileries que l’Automobile Club de France a organisé le premier salon automobile au monde. La capitale française était alors le cœur battant de cette industrie naissante. À l’époque, les automobiles ressemblent encore à des véhicules hippomobiles.

Depuis, l’automobile n’a cessé de progresser et a envahi la planète, chamboulé l’organisation du travail et les politiques sociales et économiques. Elle tue et elle pollue. C’est une révolution dont voici ci-dessous, la saga, avec la vie des femmes pilotes depuis 1897.

1927 Les femmes pilotes se font remarquer sur l’autodrome de Monthléry

A partir de 1927 sur l’autodrome de Linas-Montlhéry (ouvert depuis 1924), de nombreuses femmes pilotes, vont se faire remarquer, dans des courses réservées uniquement aux femmes pilotes, organisées par le journal ACFF.  En effet, Anne de Rochechouart de Mortemart Duchesse d’Uzès, fondatrice du club et 1ère  femme pilote française à obtenir un permis de conduire, à lancé la première épreuve le 12 juin 1927 et en a assuré la promotion, avec un concours d’élégance qu’elle à dirigé. Il y a eu ensuite, aussi dans des records toutes catégories, et dans le championnat féminin de l’Auto, organisé par l’Automobile Club Féminin de Paris, la participation de Mertens, et des célébrités du music-hall comme Mistinguett, qui a remporté l’une des catégories.  

Outre le nombre élevé de femmes pilotes aux Grands Prix, rallyes et autres courses, il y avait aussi, des événements féminins créées à cette époque : Paris – La Baule automobile pour femmes pilotes, rallye Paris-Saint Raphaël qui à débuté en 1929 réservé aux femmes pilotes dans des voitures hautement préparées..

La course réelle a joué un rôle de soutien. Il y avait au moins une course majeure, un handicap, pour lequel 3 prix ont été attribués, pour le vainqueur final (la Coupe de l’AC), le gagnant du scratch (Coupe du Journal), mais aussi un prix de voiture de production. En plus des courses de roue à roue, un prix a été attribué au meilleur temps dans une épreuve de vitesse. Les femmes pilotes étaient un mélange de passionnées et de véritables coureurs, notamment  Jannine Jennky dans sa Bugatti, Lucy O’Reilly Schell , Madame Mertens (pilote féminine Belge), dans sa Lancia et Albertine Derancourt au volant de sa Salmson, ainsi que Colette Salomon vainqueur, pilote féminine et danseuse.

14 aout 1893 permis de conduire obligatoire pour rouler dans Paris

C’est seulement à partir du 14 août 1893,  qu’une ordonnance a été édité par Louis Lépine, préfet de police de la ville de Paris, créant ainsi, le « certificat de capacité », (l ‘ancêtre du permis de conduire) obligatoire pour pouvoir rouler, dans le périmètre de la Préfecture de Police de la ville de Paris uniquement. Ce certificat, rendu obligatoire, vu le nombre important de voitures circulant à Paris, était délivré par la préfecture de Paris sur un rapport du service des Mines, uniquement réservé aux candidats de SEXE MASCULIN de plus de 21 ans. Le certificat de capacité est ouvert aux femmes pilotes qu’en 1897 et étendu en France en 1899

Pour réussir cet examen, il était demandé au candidat par l’ingénieur des mines, d’arriver à démarrer le véhicule, de pouvoir le diriger, de savoir aussi l’arrêter, et de connaitre quelques notions de mécanique. La vitesse est limitée à 12 km/h en agglomération, et en rase campagne à 20 km/h . Il existait à cette époque 1700 voitures en France, le certificat de capacité était délivré par les constructeurs automobiles.

Certificat de capacité 14.08.1893

Certificat de capacité 14.08.1893

Bien qu’il n’existe aucuns chiffres vraiment précis, de femmes pilotes ayant passé leur permis de conduire, à partir de l’autorisation pour les femmes (4 années plus tard) 1897 et avant la première guerre mondiale, elles ne sont pas nombreuses (voir l’étude de M.Cocaux) ce sont les 1er chiffres qui concernent Paris, fournis par un document conservé dans les archives de la bibliothèque Marguerite Durand : «voir  Femmes titulaires du permis de conduite : état nominatif de janvier 1911 au 15.11.1916 ». Entre 1911/1916, il y aurait seulement 811 permis de conduire, délivrés dans Paris, à des pilotes féminines, femmes résidant en grande partie dans les arrondissements du 7e, 8e, 9e, 16e et 17e  

Le pourcentage des permis délivrés pour des femmes pilotes (ne signifie pas le nombre de femmes pilotes en action), augmentant à partir de 1924. Ensuite, une brusque envolée en 1937/1938. Du coup le pourcentage des permis de conduire pour femmes pilotes passe à partir de 1924 de 3,09% à 23,45 % en 1939.

1926 l’automobile club féminin (ACFF) dont le comité à été crée, d’abord explicitement « de Paris » puis ensuite en « de l’Ile-de-France et de France », car l’ACF n’accepte pas de femmes pilotes parmi ses membres, et ce, encore jusqu’à nos jours. La revue (voir photo ci-dessous) offre une chronique mondaine, avec de nombreuses publicités.

Aussi, les  femmes pilotes de l’ACFF sont d’ailleurs, les épouses des membres de l’ACF, ce qui témoigne, l’importance qu’ont pu avoir les couples dans le monde de l’automobile, importance dont le rôle des femmes de designers, d’inventeurs… et ce,aux tous débuts de la voiture. L’ACFF publie dans sa revue le nombre de femmes pilotes détenant le permis de conduire (exact ou pas ?)

 

Revue ACFF 1926

Revue ACFF 1926

Ci-dessous,1863  une leçon pour apprendre à conduire aquarelle de l’artiste L. Sabattier.

1863 Une leçon de conduite

1863 Une leçon de conduite

Palmarès entre 1897 et 1950 des femmes pilotes

1897 Duchesse d’Uzès femme pilote et sculptrice  (1847-1933)

Marie Adrienne Anne Victurnienne Clémentine de Rochechouart de Mortemart, par son mariage devenue Arrière-petite-fille de la « Veuve Clicquot », propriétaire d’une célèbre maison de champagne, elle réside très souvent au château de Bonnelles, où elle organise des chasses à courre auxquelles participe le Tout-Paris. Passionnée de progrès, militante de l’émancipation féminine, c’est tout naturellement qu’elle préside l’Automobile Club féminin en 1926, la Duchesse d’Uzès est femme pilote sculptrice, et première pilote féminine à décrocher le ” certificat de capacité ” ce qui lui vaudra les honneurs de la presse, mais aussi, la 1ère femme pilote, un mois plus tard,  à être verbalisée par le tribunal de simple police de Paris, à 5 francs d’amende, pour excès de vitesse au volant de son Break Delahaye type 1 (aujourd’hui présenté au musée national de la voiture et du tourisme à Compiègne) dans le bois de Boulogne, à 15 km/h au lieu de 12 km/h.

Étant donné que l’Automobile Club de France à cette époque, n’acceptait pas les femmes pilotes parmi ses adhérents, elle est à l’origine en 1926, de la création de l’Automobile-Club féminin et en assumera le poste de président, jusqu’à sa mort. Elle était passionnée de progrès, militante de l’émancipation féminine, c’est tout naturellement que la Arrière-petite-fille de la « Veuve Clicquot »,  préside l’Automobile Club féminin en 1926.

Entre les 2 guerres, en France, le sport automobile était florissant, avec une participation élevée des femmes pilotes aux rallyes (dont 1929/1974, Paris-St. Raphaël), aux Grand Prix, aux gymkhanas… ainsi que des événements uniquement dédiés aux femmes pilotes , la plus importante était à partir de 1927, organisé par la duchesse d’Uzes, à l’autodrome de Montlhéry , avec en prime un concours d’élégance, appelé “La Journée Féminine de l’Automobile

Duchesse d-Uzès une des premières femmes pilote

Duchesse d-Uzès une des premières femmes pilote

Première sortie de l'automobile Club féminin : la Duchesse d'Uzès à Rambouillet : [photographie de presse] / Agence Meurisse

1926 Première sortie de l’automobile Club féminin : la Duchesse d’Uzès à Rambouillet : [photographie de presse] / Agence Meurisse

Journal l’_EXPRESS_04.02.1933 Annonce le décès de la Duchesse d’Uzès

 

1897 Léa Lemoine

Les manifestations pour les femmes pilotes existent pratiquement depuis les débuts du sport automobile. La première était “Le championnat des chauffeuses” en 1897 sur l’hippodrome de Longchamps à Paris, se déroulant dans le cadre d’une réunion de course pour le showbusiness. Parmi les femmes pilotes Ellen Jouanny actrice de vaudeville (photo ci-dessous) et une créatrice de costumes ( Léa Lemoine). Cette manifestation pour femmes pilotes sera nommé plus tard le “Championnat des Artistes”. Au départ, ces manifestations pour femmes pilotes,  organisé par le journal l’Echo de Paris, étaient principalement des courses de bicyclettes, auxquelles participaient également des femmes pilotes nommées “chauffeuses”.

8 femmes pilotes ont participé aux tricycles motorisés de De Dion. Le règlement du Championnat des Chauffeuse, était en 3 manches d’élimination, d’un tour chacune, suivit d’une finale, de 2 tours. Les résultats sont les suivants:

Première manche éliminatoire pour femmes pilotes

  1. Léa Lemoine
  2. Ellen Jouanny
  3. Jane Boié

2ème manche éliminatoire pour  femmes pilotes

  1. “Bossu”
  2. Germaine Doverne
  3. Hélène Darbell

3ème manche éliminatoire pour femmes pilotes

  1. De Grandval
  2. “Hellé”

Finale du Championnat des Chauffeuses le vendredi 11 juin 1897

  1. Léa Lemoine victoire écrasante à 35 km/h de moyenne, vitesse de pointe 41,501 km/h, qui était un record de vitesse pour femmes pilotes motorisées “.
  2. De Grandval
  3. “Bossu”

Les femmes pilotes ont tous reçu des prix, Léa Lemoine, vainqueur, à reçu un bracelet.

Le Championnat a été couru trois fois, entre 1897 et 1899. Certains des femmes pilotes, dont Léa Lemoine, ont participé aux trois éditions. Les épreuves suivantes étaient ouvertes aux cyclistes et aux tricycles.

9 jours après, 23 juin 1897, à eu lieu la première course automobile sur un circuit routier, nommée ” Coupe des Motocycles”, le règlement interdisait les concurrents de faire le plein plus d’une fois sur le parcours de 100 kilomètres, entre Saint-Germain et Ecquevilly. Du coup, cette grande distance, à permis d’améliorer le record de vitesse qui était de 31.730 km/h de moyenne. Miss Léa Lemoine, termina à la cinquième avec des hommes, au classement général.

1897 Collection Jules Beau. Photographie 1897 et 1898 / Léa Lemoine;

1897 Collection Jules Beau. Photographie 1897 et 1898 / Léa Lemoine

 

1897 Léa Lermoine Championnat-des-Chauffeuses

1897 Ellen Jouanny et un tricycle à moteur De Dion

D’autres courses de femmes pilotes ont eu lieu dans le monde :

  • Course pour femmes pilotes au Royaume-Uni. ” Ranelagh Automobile Gymkhana

Juillet 1900, première course de femmes pilotes au Royaume-Uni a eu lieu, pour attirer ce qui reste du monde de la mode à Londres sur les splendides terrains du Ranelagh Club à Barnes, avec l’aide du “Ranelagh Automobile Gymkhana”, qui comprenait une série de manifestations automobiles d’un intérêt considérable, de courses, de défis et de jeux motorisés. La course consistait en un seul tour.  L’assistance était brillante et nombreuse et, bien qu’un match de polo passionnant se déroulât dans la piste aménagée, l’attention des spectateurs, était rivée sur les automobiles. Le parcours en herbe, d’une longueur de 1 570 verges, (1 verge = 0,9144 mètres) était rocailleux.

Résultats de la course

  • 1, Mlle Weblyn , 6hp Daimler «parisien» (scratch);
  • 2,Mary Eliza Kennard, De Dion voiturette (150 verges). La pilote féminine, à parcouru plusieurs milliers de kilomètres sur une Napier 9CV. Pionnière du motocyclisme féminin et romancière sportif bien connu, auteur de “The Motor Maniac” – livre passionnant traitant de l’automobile.
  • 3, Mlle M. Lloyd-Price , 4hp Panhard (150 m)
  • Abandon, Mlle Vera Butler , 6 hp Panhard (scratch). 1904 elle courait sur Renault 5 et 9 CV. Loisirs: montgolfière, chasse, musique, natation. Chauffeuse accomplie et aéronaute experte.

Le Gymkhana n’était pas un événement isolé et d’autres courses pour femmes pilotes avaient lieu, le Gymkhana est devenu ensuite un événement officiel du Ladies ‘Automobile Club , le premier club de voitures entièrement réservé aux femmes pilotes au Royaume-Uni. Des gymkhanas à Ranelagh ont été tenu en 1905 et 1906.

  • Course pour femmes pilotes aux Etats Unis 

La première course pour femmes pilotes aux États-Unis à eu lieu à Washington Park, à Chicago, en septembre 1900, sur une piste ovale de plusieurs kilomètres. Deux femmes pilotes ont participé, mais la marque et modèle de leurs voitures ne sont pas connus.  La course s’est déroulée sur deux tours.

Résultats:
1. Mlle Jeanette Lindstrom
2. Mlle ME Ryan

Course pour femmes pilotes Brooklands Handicap du bracelet

Les propriétaires de Brooklands n’aimaient pas trop les femmes pilotes, mais en 1908, une course pour femmes pilotes fut organisée. 7 femmes pilotes sont entrées dans le handicap, mais seules 5 femmes pilotes ont pris le départ.

Résultats:

  1. Muriel Thompson(Austin “Pobble”) elle été la première femme pilote vainqueur de Brooklands en 1908, lorsqu’elle a remporté le Handicap Bracelet pour femmes et la Match Race qui l’a suivie, en battant Christabel Ellis.
  2. Ethel Locke-King (Itala)
  3. Christabel Ellis (Arrol-Johnston «Flamme gardée»)
  4. Mme J. Roland Hewitt (De Dion)
  5. Nelly Ridge-Jones (Rayon de soleil)

Abandon: Lady Muriel Gore-Brown (Humber)

Abandon: Facturation Ada (Mors)

(Source  Guide de Grâce [www.gracesguide.co.uk].)

1901 Camille Du Gast  (1868-1942) 

Certaines femmes pilotes marqueront l’Histoire de l’automobile, et deviendront des pionnières, dont Camille du Gast, Surnommé la Walkyrie de la mécanique ou l’Amazone aux yeux verts. En 1901 elle a été la première femme pilote française, sur Panhard-Levassor 20CV, à participer, à la course Paris-Berlin, terminant 33 eme sur 154.

Camille du Gast, se distinguait également au tir à la carabine, tire au pistolet, mais aussi en ski, au toboggan…, c’est la seconde femme pilote au monde à participer à une compétition automobile, derrière  la baronne Hélène Van Zuylen, et ” officiellement ” la seule femme pilote de l’époque licenciée à l’Automobile Club de France (ACF), à compter du , mais l’interdit gouvernemental oblige Camille Du Gast à recentrer ses passions sportives mécaniques uniquement sur le monde nautique désormais.

1890, Camille Du Gast, avait épousé Jules Crespin, créateur des Grands Magasins Dufayel, une touche à tout, pianiste, chanteuse, férue de sports, aéronaute participant à quelques démonstrations vers 1895 (Aéroclub féminin la Stella), elle est une des premières femmes en France à sauter en parachute, ainsi que les 2 premières femmes pilotes avec la duchesse d’Uzès à obtenir l’équivalent du permis de conduire en 1897.

1895, elle fait de nombreuses excursions en ballon avec Louis Capazza, et saute ainsi dans le vide de 610 mètres.

1901, Camille du Gast, possède deux véhicules en son nom propre, une Peugeot et une Panhard et Levassor.

1901 Camille du Gast, devient ensuite la première française à participer à une course automobile, le ParisBerlin (terminant 33 ème, au volant d’une Panhard-Levassor 20CV), Camille Du Gast, est la seconde femme pilote au monde à participer à une compétition mécanique (après la baronne Hélène van Zuylen, la troisième étant la championne britannique Dorothy Levitt). 1901 Camille Du Gast une des femmes pilotes sur Panhard-Levassor 20CV, à participer, à la course Paris-Berlin

En 1902, Camille Du Gast, participe à la course Paris-Vienne, course automobile organisée par l’Automobile Club de France, en collaboration avec l’Österreichischer Automobil-Club, entre les capitales Paris et Vienne, du 26 au 29 juin 1902. Considérée comme étant le 7ème  Grand Prix automobile de l’ACF.

1902, elle participe à la course Paris-Vienne, course automobile organisée par l'Automobile Club de France, en collaboration avec l'Österreichischer Automobil-Club, entre les capitales Paris et Vienne, du 26 au 29 juin 1902

1902, Camille Du Gast participe à la course Paris-Vienne dont voici le journal

1902 photo noir/blanc reprise en couleur par un artiste, il ne s'agit pas de Camille Du Gast mais quand même de la course Paris Vienne Marcel Renault (Renault 4 cyl 5.4L )1st source Motorsporthistory

1903 Camille Du Gast termine 77 ème au  Paris-Madrid, sur une de Dietrich  (vainqueur Fernand Gabriel (français) sur une Mors Z). Le départ était le 24.05.1903, à h 30 du matin à Versailles prévue pour s’étendre sur 3 jours, 24, 26 et 27, épreuve stoppée à Bordeaux à cause d’un très grave accident de course, coûtant notamment la vie au pilote Marcel Renault, ainsi que bien d’autres accidents.

1903 départ_de_Paris-Madrid_à_Versailles (4_heures_du_matin)

1903 départ_de_Paris-Madrid_à_Versailles (4_heures_du_matin)

Camille Du-Gast-départ-ParisMadrid

Camille Du-Gast-départ-ParisMadrid

Camille Du Gast pilote féminin

Camille Du Gast pilote féminin

Camille du Gast, est officiellement la seule femme pilote de l’époque licenciée à l’Automobile Club de France (ACF), à compter du , mais l’interdit gouvernemental l’oblige à recentrer désormais, ses passions sportives mécaniques uniquement sur le monde nautique.

En septembre 1904, Camille du Gast, pilote le Marsouin à propulsion Darracq sur la Seine à Juvisy-sur-Orge.

En avril 1905, Camille du Gast, est sur un bateau construit par « Tellier fils & Gérard » à propulsion Panhard de 150CV, nommé ” La Turquoise,” au meeting de Monaco, devenant la seconde pilote féminine à participer à une compétition de motonautisme.

En mai 1905, Camille du Gast, remporte (officiellement seulement 2 mois après la fin de l’épreuve) la course nautique de 500 milles Alger-Toulon, avec son Camille, embarcation de 13 mètres pour 43 tones, coque propulsée par un moteur C.G.V de 90 CV.

1905 Camille-du-Gast-mai-1905

1905 Camille-du-Gast-mai-1905

À compter de 1910, le mode de vie de Camille Du Gast, tant sportive que mondaine, change volontairement de façon radicale à la suite d’un violent choc émotionnel.

Camille Du Gast devient vice-présidente de la Ligue française du droit des femmes après la Première Guerre mondiale.

1927, Camille du Gast, devient présidente de la SPA à Gennevilliers, (jusqu’à sa mort), elle modernise et agrandit le refuge,  avec ses fonds personnels. 1930, elle organise des manifestations retentissantes contre les corridas dans Paris.

Durant la seconde Guerre mondiale, elle s’occupe également d’œuvres caritatives à Paris, pour orphelins et filles-mères.

Elle est enterrée au cimetière du Père-Lachaise, à Paris.

Camille du Gast la pionnière des femmes pilotes de l'histoire de France

Camille du Gast la pionnière des femmes pilotes de l’histoire de France

1905 Newton Cuneo Joan (1876-1934)

Newton Cuneo Joan est une des femmes pilotes connue aux États-Unis au volant d’une Knox. (1876 – 1934). Avant de se lancer dans des compétitions automobiles féminines, Newton Cuneo Joan conduisait des locomotives. Toujours parmi les premières femmes pilotes, même contre les hommes malgré la censure de l’époque. Newton Cuneo Joan, 1ere pilote de course américaine. Femme extraordinaire en 1910, avait établi un record de vitesse, Newton Cuneo Joan, gagne plusieurs records de vitesse. Devenue célèbre en 1905, en tant qu’une des femmes pilotes audacieuse. Newton Cuneo Joan est également devenue une ardente défenseure des femmes pilotes et du Good Roads Movement. 

1908,( photo ci-dessous) Newton Cuneo Joan atteignit le point culminant de sa carrière, terminant le Glidden Tour, avec un bon score, elle établit un nouveau record de vitesse et fait accepter son inscription à plusieurs courses qui se dérouleront sur le circuit de New Orleans Fair Grounds en février 1909.

1908 Joan Newton Cuneo et les passagers de Rainier automobile, Glidden Tour

1908 Joan Newton Cuneo et les passagers de Rainier automobile, Glidden Tour

Ce que les organisateurs ne savaient pas, c’est que Mme Newton Cuneo Joan avait l’intention de participer à presque toutes les courses pour femmes pilotes., y compris celles censées être réservées aux hommes. Quand le moment est venu, ils ne lui ont pas interdit de courir, peut-être parce qu’aucunes autres femmes pilotes ne se sont présentées pour rivaliser avec elle. En conséquence, au cours de cette épreuve de trois jours, elle a battu certains des coureurs masculins les plus en vue, dont Bob Burman et George Robertson, et  Newton Cuneo Joan a terminé deuxième derrière Ralph De Palma dans une course de 50 km. De Palma était le meilleur coureur de la journée Suite à cet événement, une panoplie d’articles de presse ont annoncés que le conseil d’administration avait décidé d’interdire aux femmes pilotes toutes compétitions sanctionnées, y compris les Glidden Tours. Les hommes du jury du concours, qu’elle connaissait pour la plupart, la renvoyaient chaque fois qu’elle tentait de participer à un événement AAA.

Bien qu’elle n’ait jamais défendu les droits des femmes pilotes, Newton Cuneo Joan était fermement convaincue qu’il fallait autoriser les femmes pilotes à faire concurrence si elles en avaient les capacités et le désir, et Newton Cuneo Joan avait déjà démontré qu’elle possédait beaucoup des deux. Bien qu’elle ait pensé à porter le tableau du concours devant les tribunaux, elle s’est rendu compte que ce serait inutile.

Après l’entrée en vigueur des nouvelles règles, Newton Cuneo Joan a toujours participé à des épreuves non sanctionnées par l’AAA et établi plusieurs records de vitesse “non officiels” chez les femmes pilotes. Elle a écrit des articles pour des magazines sur l’automobile, et était un porte-parole apprécié du mouvement Good Roads ainsi que des œuvres de bienfaisance d’orphelins de New York. Cependant, elle n’aurait plus jamais l’occasion de faire ce qu’elle désirait le plus: rivaliser avec les meilleurs pilotes masculins de l’époque.

Joan Newton Cuneo était la pilote féminine la plus expérimentée aux États-Unis entre 1905 et 1910. Elle avait le respect de ses rivales masculins, la laissant souvent conduire leurs voitures de course, même si les femmes étaient exclues de la course. Elle est restée une importante porte-parole des femmes pilotes. Elle décède en 1934 à 58 ans.

Les femmes et les courses automobiles 1902 Newton Cuneo Joan
1902 Newton Cuneo Joan
Newton Cuneo Joan Pilote féminine 1902/1915 aux États-Unis sur Knox

1902/1915 Newton Cuneo aux États-Unis sur Knox

Joan Newton Cuneo

Joan Newton Cuneo

livre sur Joan Newton Cunéo par Elsa A Nys

livre sur Joan Newton Cunéo par Elsa A Nys

1907 Muriel Thompson (10.06.1875 -03.03.1939)

Parmi les femmes pilotes, elle à été une pilote avide dès son plus jeune âge. Elle commença en 1904, 1905 à pratiquer des courses de Gymkhana, sur une Wolseley  et sur une Siddeley 18hp, appartenant à son frère, ou elle termine 2ème au classement général.

  • 1904 Muriel Thompson termine 2ème au classement général, dans course dans le Gymkhana du club, au volant d’une Wolseley dans une «Legal Limit Race» sur une piste en herbe à Hall Place, près de Maidenhead. Elle était membre du Berkshire Automobile Club. L’une de ses premières course en tant que femmes pilotes.
  • 1905 Elle termine 3 ème dans le Gymkhana du Berkshire AC «Bending Race», un slalom entre les repères, au volant d’une Siddeley de 18 CV appartenant à son frère.
  • 1907 Premier succès  Muriel Thompson dans la catégorie femmes pilotes, vainqueur lors d’un test de bandeau au Gymkhana du Club Berkshire. Les concurrents devaient conduire les yeux bandés en direction d’un drapeau situé à une distance de 70 m, d’une position stationnaire à l’opposé du drapeau. Muriel Thompson s’est retrouvé à un mètre du drapeau, en 25 secondes.
  • 1908, Muriel Thompson  à terminé 8ème, lors de ‘ l’Aston Hill Climb ‘, au volant de l’Austin elle à affronté Dorothy Levitt. Ses exploits ont été rapportées dans le magazine Queen.

Muriel Thompson  et ses frères; ont fondé le Brooklands Automobile Racing Club de course, qui organisait la Course “Ladies Braclet Handicap”,

  • 1908  Muriel Thompson est vainqueur du Handicap Bracelet pour femmes pilotes, au volant d’une Austin surnommé “Pobble”  appartenant à son frère Oscar, pilote automobile et membre du BARC, à une vitesse de 80 km / h, première épreuve féminine à Brooklands, en juillet 1908. 8 femmes pilotes sont entrées dans le Handicap Bracelet pour dames, et 5 autres femmes pilotes ont pris le départ. Muriel Thompson a gagné confortablement, après que la favorite, Christabel Ellis, ait eu des ennuis. Peu de temps après, Muriel Thompson et Christabel se sont affrontées lors d’une course de femmes pilotes par match à Brooklands. Muriel Thompson a encore été vainqueur, c’est la première femme pilote  vainqueur de Brooklands. 
  • 1909 Muriel Thompson faisait partie de l’équipe gagnante du “Berkshire Motor Club” dans le trophée inter-club par équipes de cinq miles, à Brooklands. Elle a été autorisée à participer à la course parce que la réunion était un événement non sanctionné par la BARC. Les opportunités pour Muriel Thompson de courir “Pobble” étaient limitées, en raison de l’interdiction sur les course de femmes pilotes par le BARC, mais elle a fait d’autres apparitions.
  • 1909 Muriel Thompson est nommée chauffeur officiel par l’Union sociale et politique des femmes (UMS). Elle a agi en tant que chauffeur auprès d’Emmeline Pankhurst et d’autres suffragettes de premier plan à Austin de la WSPU. Vera Holme lui succéda, mais Muriel Thompson était toujours membre actif de l’Union jusqu’en 1912.
  • 1911 en juillet, Muriel Thompson est vainqueur de la Declaration Handicap, à Austin, lors de la réunion des clubs de motocyclistes associés de l’ACFC,ce jour là Muriel Thompson a revisité ses compétences de conduite aveugle, remportant une autre compétition de conduite avec les yeux bandés.
  • 1912 Muriel Thompson a conduit Pobble dans la course de conduite habile, à Brooklands pour la réunion des clubs associés de RAC. Elle a affiché un temps très rapide dans la section de la côte de la colline de Test Hill, mais a franchi un obstacle dans la section de recul. Dans un autre concours de conduite avec les yeux bandés, elle n’a pas respecté ses normes élevées habituelles et ne s’est pas arrêtée quand elle a atteint le marqueur. 

Muriel Thompson devient plus tard un héros de guerre, décorée de la médaille militaire britannique, la Croix de Guerre française, et de Belgique, l’Ordre de Léopold II ainsi que la Médaille de la Reine Elisabeth., en tant que chauffeur d’ambulance de la 1ère Guerre mondiale et infirmière, dans le FANY. Muriel Thompson commandait des convois et apportait de l’aide aux soldats sur la ligne de front. Elle a pris sa propre Cadillac, appelée “Kangourou”, afin de l’utiliser comme ambulance. Muriel Thompson  a continué à tester des voitures de temps en temps jusqu’aux années 1930. En 1939, elle est décédée à 65 ans, d’une encéphalite léthargique (maladie du sommeil) probablement contractée au cours d’une épidémie de grippe. Elle avait 65 ans.

(Image from http://www.ocotilloroad.com/geneal/thompson3.html)

Muriel Thompson

1911 Muriel Thompson

1926 Mildred Bruce (10.11.1895-21.05.1990)

Mildred Mary Bruce avec son AC, Mildred Bruce, est une des femmes pilotes automobile britannique. Parfois nommée L’Honorable Mrs Victor Bruce, Mary Petre Bruce, Mildred Mary Bruce, ou encore Mary Victor Bruce. Elle était aussi aviatrice, écuyère, pilote de hors bords et femme d’affaires, avec une liste de records impressionnante, tant sur terre que sur mer ou voir même dans les airs.

Mildred Mary Bruce portrait

Mildred Mary Bruce portrait

  • 1911 année où Mildred Bruce, se faisait déjà remarqué en tant que femmes pilotes, à 15 ans elle obtenait à Londres, un record mondial de vitesse, à 60 km/h,  sur la motocyclette Matchless de son frère.
  • 1920, Mildred Bruce s’acheta sa première voiture (une Enfield-Allday), qu’elle conduisait également fréquemment à des vitesses excessives.
  • 1926 (photo ci-dessous) Mildred Bruce, fut au côté de son mari Victor Austin Bruce, lorsqu’il remporta le Rallye de Monte-Carlo
1926 Vicotr Bruce sur AC 6 1990 cc

1926 Victor Bruce sur AC 6 1990 cc

1926 Rallye de Monte-Carlo Victor Bruce vainqueur

1926 Rallye de Monte-Carlo Victor Bruce vainqueur

  • 1927 en décembre Mildred Bruce avec son mari comme quo-équipier, obtint sur l’autodrome de Montlhéry, un record mondial d’endurance à 109 km/h de moyenne en 10 jours  sur 24 140 km parcourus sur une AC Six.
  • 1927 Ci-dessous, Mildred Bruce remporte la Coupe des Dames pendant le Rallye de Monte-Carlo,  sur une AC Six3. En partant de Stockholm elle a parcouru 2737 km, pendant 3 jours sans dormir. 
Mildred Bruce, vainqueur de la Coupe des Dames au Rallye Monte-Carlo de 1927

1927 Mildred Bruce, sur AC Six3 vainqueur de la Coupe des Dames au Rallye Monte-Carlo 2737 km pendant 3 jours sans dormir

  • 1928 en janvier elle termine 5ème du rallye Monte-Carlo sur AC et 2ème de la Coupe des Dames. Ensuite au mois d’août, pendant 6 jours, elle participe à la 1ère coupe internationale des Alpes, 1 964 km entre Milan et Munich sur une AC
  • 1928 Mildred Bruce ci-dessous,acheta un hors-bord, et effectue le trajet Douvres-Calais en 1 heure 47′ aller-retour, et le mois suivant, elle pilote un bateau de 23 pieds de long et remporte le record de la distance parcourue en 24 H sur mer, avec 1 117 km.
 1928 Mildred Bruce acheta un hors-bord, et effectue le trajet Douvres-Calais en 1 heure 47' aller-retour

1928 Mildred Bruce acheta un hors-bord, et effectue le trajet Douvres-Calais en 1 heure 47′ aller-retour

  • 1929, elle participe de nouveau au rallye Monte-Carlo, départ de Berlin avec une Arrol Aster5
  • Juin 1929, un autre record de distance cette fois ci, en solitaire sur 24 heures, au volant d’une Bentley 4 1/2 L, avec une vitesse moyenne de 143,89 km/h.
  • 1930, Mildred Bruce entama un raid de 12 875 km de Monte-Carlo, à travers l’Italie, la Sicile, la Tunisie, le Maroc, l’Espagne et la France, en passant par  l’autodrome de Montlhéry et ce, afin d’effectuer 1 609 kilomètres avant de revenir en Angleterre.
  • 1930 Toujours avec son mari, journaliste et ingénieur motoriste d’AC, Mildred Bruce termine 13ème des 2×12 heures de Brookalands, sur Alvis Silver Eagle.
  • juillet 1930, avec son mari, elle effectue un long parcours en partant de Londres avec sa AC Six, elle passe par la France, ensuite la Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Danemark, Suède et Finlande, et ce, afin d’ aller planter le drapeau britannique dans le Cercle arctique.
  • 1930 Ci-dessous, les papiers de vol, lors de sa tentative de vol autour du monde en 1930-1931. Cette carte de vol imprimée a fait de Karachi (Pakistan) à Rangoon (Birmanie). Cachet de la poste EST RANGOON, 31 OCT, 1930. Signé par Mildred BruceMildred Bruce, fut la première des femmes pilotes entre le 25 septembre 1930 et le 20 février 1931, à relier en solitaire en avion, Londres au Japon, alors qu’elle devenait aussi la première pilote féminine à faire le tour du monde seule en avion, un Blackburn Bluebird IV, à cockpit ouvert. 
1930 papier de vol en solitaire Medley Bruce

1930 papier de vol en solitaire Medley Bruce

1931 Mildred Bruce vol en solitaire

1931 Mildred Bruce vol en solitaire

  • 1933, Mildred Bruce en partant de Bath, participe au RAC Rally (Rallye de Grande Bretagne) sur une Jowett .
  • avril 1974, à 78 ans, elle conduisait pour un test une Ford Capri Ghia à 176 km/h sur circuit, puis à 81 ans elle effectua encore une sortie avec un de Havilland Chipmunk.

1918 Helen Summersby, pilote féminine

Helen Summersby une des femmes pilotes “Speederettes” aux Etats-Unis. Pendant la 1ère guerre mondiale, le sport automobile a pratiquement disparu en Europe, sauf aux États-Unis. Bien que les courses fussent assez limitées, les pistes de planche, et  les speedways en terre battue, se déroulant dans des parcs d’exposition, fonctionnaient.

  • 1909, les femmes pilotes ont été interdites de participer à la compétition de courses officielles d’autos. Cependant, en 1918, les promoteurs ont eu l’idée d’organiser des courses réservées aux femmes pilotes, ce qui a permis de contourner le futur scandale des courses contre les pilotes de sexe masculin. Le groupe de femmes pilotes à été recrutés nommé «Les Speederettes». Pour la 1ère course en février 1918 à Ascot Park. Dix mille spectateurs se sont déplacés pour regarder les 7 femmes, nommées «Speederettes», décoller dans leurs automobiles à la demande de la star de la course, Mme Barney Oldfield. Ainsi, Nina Vitagliano a couru contre la pilote féminine PH Harmon et Ruth Wightman lors des essais qualificatifs du samedi, sur une piste ovale de terre battue, d’1 Km 1/2, entre Central et Florence Avenue à Los Angeles, en Californie. Cette piste a été active de 1908 à 1919, suivie par une nouvelle piste pavée ouverte dans les années 1920. Ce jour là, ce n’était pas un événement unique, mais plutôt une série d’essais de vitesse et qualifications le samedi, en soutien à une «grande course» le dimanche, avec 3 courses principales et plusieurs événements de soutien, pour les grosses automobiles et les cyclecars. Seulement cinq femmes pilotes sur 7 au départ, sont régulièrement nommées: Mme PH Harmon (ou Marmon ?), Mme CH Wolfeld, Ruth Weightman (appelée Wightman), Helen Summersby, Mme Cecil George, Mme Bertie Le prêtre et Nina Vitagliano. La pilote féminine Ruth Weightman a réalisé les meilleurs temps dans les essais de vitesse. Nina Vitagliano conduisait une Roamer et a subi une chute avant la course principale, perdant une roue, en traversant une clôture. Lors d’une course précédente, elle était au volant d’une cyclecar Mercer et terminé 2ème devant Ruth Weightman. Mme Harmon a été blessée dans un accident. Mme Wolfeld a remporté la «grande course» et le trophée Katharine Stinson, au volant d’une Stutz. En plus de ces courses, un handicap présenté comme un «Championnat international féminin» a été remporté à nouveau par la pilote féminine Wolfeld.
  • mars 1909 vu le succès, il a été organisé, une 2ème course de femmes pilotes Speederettes, à Stockton Park, mais, la course à été présentée cette fois-ci, comme un Championnat du monde, avec de véritables voitures de courses, dont une Stutz (“8”), une Mercer….
Helen Summersby une des femmes pilotes aux Etats Unis

Helen Summersby une des femmes pilotes aux Etats Unis

1919 Ivy Cummings (1900-1971)

  • Ivy Cummings était bien placé pour devenir une des femmes pilotes de l’histoire, son père était concessionnaire automobile de Fulham Road. La compétition automobile était une affaire de famille pour Ivy Cummings, bien souvent, sa mère était dans la voiture à son côté, comme mécanicienne.
  • 1912, à l’âge de 12 ans, Ivy Cummings excellait en escalade, mais c’était aussi, la plus jeune des femmes pilotes de course, à participer à des compétitions automobiles à Brooklands. Sa première voiture légère était un «Cummikar» une Ronteix française (voir photo ci-dessous) .
  • 1912, Ivy Cummings participe à la Coupe de l’automobile, au volant d’une Sunbeam de 3L. termine 3ème de l’Essex Senior Short Handicap, et 2ème de l’Essex Junior long Handicap, avec une Sunbeam.
  • 1916 son père lui avait acheté une Peugeot.
  • 1919, Ivy Cummings débute dans des courses automobiles officielles, les femmes pilotes n’étaient pas nombreuses.
  • 1921, elle a couru en Coupe de l’Auto Sunbeam 12/16 en France. On dit qu’elle a gagné une course, peut-être sur le sable, mais les détails sont plutôt flous. Des images de cette année-là la montrent posant dans la voiture à Gaillon, ce qui est en corrélation avec les récits contemporains de son entrée dans la colline, conduisant une voiture de 130 ch. Elle pilotait aussi la Black Bess Bugatti 5000cc, avec plusieurs records de vitesse. Cette voiture avait appartenu à Roland Garros, c’est sa mère qui lui avait acheté. Cette belle voiture, avait eu plusieurs propriétaires célèbres, dont Louis Coatalen, (né en Bretagne à Concarneau) qui l’avait acheté en 1918, après le décès de Roland Garros. Il était, chef ingénieur de la Sunbeam Motor Company Ltd.
  • 1922 Ivy Cummings a remporté le handicap de longue distance du duc d’York, dans le rayon de soleil de la Coupe de l’Auto. Peu de temps après, elle a bien conduit une Sunbeam au championnat Car Speed, terminant troisième du Essex Senior Short Handicap et deuxième du Essex Junior Long Handicap.
  • Ivy Cummings a été vainqueur dans une course de côte, sur une Frazer Nash, à un moteur Akala de 5L, et transmission par chaîne, dans la montée South Harting, organisée par Surbiton Motor Club.
  • Ivy Cummings a été aussi vainqueur sur 500m dans la course South Harting, dans la catégorie 1500cc, terminant à seulement 4 dixièmes de seconde du vainqueur Woolf Barnato au volant de son Hispano-Suiza.
  • 1923, en juin, elle remporte un essai de vitesse Bexhill dans sa Bugatti 5000 ml 1913, «Black Bess». En septembre, un 2ème essai de vitesse a eu lieu à Bexhill, qu’elle remporte sur un 1000.
  • 1925 Ivy Cummings s’est mariée, avec un radiologue.
  • 1925, Ivy Cummings remporte le record de vitesse Skegness, elle concourait auprès d’autres femmes pilotes dont, Cecil Christie, son amie, au volant d’une Vauxhall.
  • 1926 elle est une des femmes pilotes à participer au Grand Prix de Boulogne. Elle courait sur le sable avec sa Bugatti, mais, alors qu’elle menait les 3 premiers tours, sa Black Bess, terminait dans le fossé.
  • Ivy Cummings, avait également une Frazer Nash, qu’elle avait utilisée lors d’un contre la montre.
  • 1926 Après 1926, elle participa beaucoup moins souvent à des courses. Elle a conduit un Riley au JCC Half Day Trial, qui semble avoir été son dernier événement.  Elle décide ensuite d’arrêter de courir pour s’occuper de sa famille. Elle décède en 1971.

(Image de http://gallica.bnf.fr/)

Ivy Cummings avec une Frazer Nash avec un moteur OHC entraîné par un arbre, à Brooklands, lors d'une course de 200 milles au GN Akela

Ivy Cummings avec une Frazer Nash? moteur OHC entraîné par un arbre, à Brooklands, lors d’une course de 200 milles au GN Akela

Ivy Cummings une des femmes pilotes. Sa première voiture légère était un «Cummikar» une Ronteix française

Ivy Cummings. Sa première voiture légère était un «Cummikar» une Ronteix française

Ivy Cummings Elle pilotait aussi la Black Bess Bugatti 5000cc Cette voiture avait appartenu à Roland Garros,

Ivy Cummings pilotait la Black Bess Bugatti 5000cc Voiture ayant appartenu à Roland Garros

1920 Aileen Moss

Aileen Moss, une des femmes pilotes de rallye en Grande-Bretagne avec une MG Midget et une Marendaz Special. Sa fille Stirling Moss est plus connue en course automobile notamment en en F1 de 1951 à 1962., et une de ses filles est pilote de rallye Pat Moss, sans avoir le palmarès étourdissant de son frère, a néanmoins largement brillé en rallye. Dont, parmi d’autres : une victoire au Liège-Rome-Liège 1960 au volant d’une Austin-Healey 3000 (un vrai camion à conduire !), ainsi qu’au rallye des tulipes, aux Pays-Bas, sur une Mini Cooper, écœurant ses concurrents masculins ! Cette femme passionnée était également mariée à une grande star du rallye : Erik Carlsson.

Ci-dessous, chez les Moss, les courses automobiles sont une histoire de famille, Aileen Moss avec son fils Stirling et Alfred Moss son mari qui participa en 1924 à Indianapolis aux 500 Miles.

 

1920 Moss Aileen
1920 Moss Aileen

1920 Colette Salomon, femme pilote (1918-1944)

Colette Salomon, participait avec quelques femmes pilotes, au volant de sa Bugatti T35, à plusieurs compétitions. Notamment, elle a remporté en 1927, la 1ère Journée Féminine de l’Automobile, au volant d’un Salmson, (voiture ci-dessous photographiée en 1927 par le magasine Vogue). Avant de faire du sport automobile, Colette Salomon été danseuse et actrice, elle avait tourné dans plusieurs films.

  • 1927 Colette Salomon a participé à une course nommée “coupe du Journal”, à des Rallyes, des courses de  F1…, mais aussi, le Grand Prix automobile de France, crée en 1906, jusqu’en 1927, sur 7 circuits différents, appelé « Grand Prix de l’ACF », avant que cet événement disparaisse du calendrier, pendant 10 ans.
  • Colette Salomon participait à des courses dédiées uniquement aux femmes pilotes, dont une célèbre qui a débuté le 12 juin 1927, “La Journée Féminine de l’Automobile“, cette manifestation, attirait des célébrités du music-hall : Mistinguett, des femmes pilotes de rallye, dont Madame Mertens dans sa Lancia, Lucy O’Reilly Schell, Jannine Jennky dans sa Bugatti…
Colette Salomon une des femmes pilotes

Colette Salomon une des femmes pilotes des années 1920 (photo du magazine VOGUE 1927)

1921 Gwenda Stewart, pilote féminine (1894-1990)

Gwenda Stewart une des une des femmes pilotes s’étant très vite spécialisée dans les records. Elle n’était pas renommée pour sa beauté, c’était un garçon manqué toujours prête à relever tous les défis ou elle arrivait à montrer qu’elle faisait aussi bien que les pilotes masculins. Gwenda Stewart est devenue une des femmes pilotes la plus rapide de la piste de Brookland, avec 135.95 mph, Gwenda Stewart a détenu à Montlhéry pendant plusieurs années le record du tour, qui ne sera battu que par un seul pilote depuis.

Gwenda Stewart, est née à Preston en Angleterre, fille du Major-Général, Sir Frederick Manley Glubb, elle est aussi connue sous les noms de Gwenda Mary Hawkes, Gwenda Mary Janson et Gwenda Mary Glubb,  elle était ambulancière, sur le front Russe, dans les Balkans et en Roumanie pendant la première guerre mondiale.

  • 1920 elle épousa le colonel Sam Janson directeur de la compagnie automobile Spyker, ce qui lui à permis de démarrer facilement, une carrière en sport automobile féminin.
  • 1921 Gwenda Stewart commence sa carrière de pilote féminine de courses et de records sous le nom de Gwenda Janson, ou elle pilotait surtout des motos. Notamment à Brookland où établit un record des 1000 miles sur une moto américaine Ner-a-Car, sorte de scooter.
  • 1922 Gwenda Stewart réalise un record des 12 h sur une moto Trump-Jap 249 cc. (photo ci-dessous)

    1922 Gwenda

    1922 Gwenda

  • 1922 sur une Trump-JAP Gwenda Stewart établit en équipe avec le lieutenant colonel Neil Stewart, le record des 24 heures à une vitesse moyenne de 44,65 mph. Le record est établi en deux fois 12 heures, et ce, suite aux plaintes des riverains de la piste de Brookland, se plaignant du bruit des courses la nuit.
  • 1922 Gwenda Stewart épouse le lieutenant colonel Neil Stewart, son coéquipier qui l’aide à préparer ses records motos. Il a été le directeur général des motos Trump.
  • 1923 Elle divorce et se remarie avec le colonel Neil Stewart.
  • 1924 Dés l’ouverture de l’autodrome de Linas Montlhéry et surtout, suite aux restrictions du circuit de Brooklands, le couple s’installe en France, afin d’être sur place et pouvoir poursuivre plus facilement leurs compétitions de moto, sur le circuit de Montlhéry  Sur cette piste elle établit un record des 24h sur une moto Terrot à moteur Jap. Elle rencontre à ce moment Douglas Hawke directeur des moteurs de voitures Derby, qui devint son mécanicien.
  • 1925, Gwenda Stewart se distingue à nouveau, sur la piste de Montlhéry, avec l’aide de son mari, le colonel Stewart, se relayant toutes les 2 heures, sur une Rudge 346 cc. Ils ont ainsi battu 21 records de longue distance en toutes catégories. Gwenda Stewart participait à cette période, aux journées de records sur une moto à Arpajon.
  • 1926 le GP de l’UMF revient à Strasbourg, et  le 30 mai, Gwenda Stewart ( sur une 250 Terrot) devient la première femme pilote sur le podium d’un Grand Prix de Strasbourg, Circuit d’Entzheim (13,200 km) C’est le septième GP de l’UMF. (classement ci-dessous)

175cc : 1. Lucien Lemasson (Thomann), 2. Paul Meunier (Alcyon) 3. Marcel Jolly (Alcyon

250cc : 1. Syd Crabtree (GB, Crabtree/JAP), 2. Jacques Durand (Terrot) 3. Gwenda Stewart (GB, Terrot), c’ est la première femme à finir un GP moto.
350cc : 1. Jules Rolland (Terrot), 2. Tony Zind (Magnat-Debon) 3. Paul Boetsch (Magnat-Debon) ..
500cc : 1. Alec Bennett (N.Irl., Norton), 2. René Gillard (Peugeot) 3. Paul Péan (Peugeot) …

  • 1929 avec son ami Hawkes Gwenda Stewart réalise des records d’endurance sur une Derby-Vernon. (photo ci-dessous)
1929 Gwenda Stewart avec son ami réalise des record d'endurense sur Derby Vernon

1929 Gwenda Stewart avec son ami réalise des record d’endurance sur Derby Vernon

  • 1930 Gwenda Stewart parmi les femmes pilotes est très connue pour ses records sur l’autodrome. Aussi bien en tant que femmes pilotes, pilote féminine moto dont une Rudge 350 cc. Elle s’est installée pour cela de nombreuses années en France et pour certains records elle campait sur place ou dormait même dans les garages sous la piste de Montlhéry, anneau ou elle à atteint 185 km/h et bat le record de l’heure au volant d’une Morgan à 3 roues. Sur la ligne droite d’Arpajon elle obtient les records du mile et du km lancé  à 117 mp/h (160 km/h).
  •  1930, Gwenda Stewart obtient un record automobile sur Derby-Miller de 10 miles, départ arrêté, à 137 mph. Elle bat ainsi le précédent record qu’avait établit le pilote masculin Leon Duray, au volant d’une Packard Cable (Miller).
  • 1930/1932,  Gwenda Mary Hawkes se procura une Miller et l’équipa de son moteur Derby et l’appelèrent la Derby-Miller Special avec laquelle Gwenda Stewart battit le record de vitesse du mile de l’heure à plusieurs reprises à Montlhéry entre 1930 et 1933, et des 200 km sur une Derby-Miller 1500cc, dont un record  sur Derby-Miller de 10 miles, départ arrêté, à 137 mph. Elle bat ainsi le précédent record qu’avait établit le pilote masculin Leon Duray, au volant d’une Packard Cable (Miller).
Gazette-Dunlop-mars-1933-1932 Gwenda Stewart à battu à Montlhéry le record du mille départ lancé à la vitesse de 221 km au volant du Derby Spéciale sur pneu Dunlop

Gazette-Dunlop-mars-1933-1932 Gwenda Stewart à battu à Montlhéry le record du mille départ lancé à la vitesse de 221 km au volant du Derby Spéciale sur pneu Dunlop

Miller à traction avant, mise au point de la Miller Derby traction avant de Stewart avant son départ pour le km lancé

Miller à traction avant, mise au point de la Miller Derby traction avant de Stewart avant son départ pour le km lancé

1933 record-Derby-Automobilia n355

1933 record-Derby-Automobilia n355

1932 Source-historicracing.com-Gwenda Stewart Hawkes

1932 Source-historicracing.com-Gwenda Stewart Hawkes

  • 1934, Gwenda Stewart établit à 234 km/h (147,79 mph) le record de l’anneau (chronométrage électrique) et le conservera plusieurs années. Seul Raymond Sommer a fait mieux depuis en 1939 sur une Alpha Tipo 308C 3L avec 148,4 (chronométrage manuel). Juste après ce record, lors d’essais de bougies expérimentales Bosh, a un moment ou Gwenda Stewart était a plein régime sur l’anneau de Linas Monthléry, elle a perdu le contrôle de son automobile qui c’est mise à serpenter et a dévaler la pente raide de la piste de l’anneau pour finir en tête à queue dans la prairie au pied de l’anneau. Elle sortira indemne de cet accident, avec quelques contusions, œil au beurre noir, et muscles froissés. La voiture avait les 2 roues avant pliées.
  • 1934 Gwenda Stewart participe également aux 24 Heures du Mans à 2 occasions sur une Derby V8 2L
  • 1935 à Brookland elle devien la première des femmes pilotes, à faire le tour de la piste à plus de 130 mph, c’est la femme pilote la plus rapide à Brooklands en atteignant 135.95 mph (218.79 km/h), battant ainsi la marque de Kaye Petre.
  • 1936 dans une de ses rares apparitions en course automobile, associée avec George Duller sur une Duesenberg à Brookland, Gwenda Stewart prend 7 ème place incroyable dans le British Racing Drivers 500.
  • 1936 Gwenda Stewart a couru avec la Derby-Maserati à Dieppe, Brookland et Berne, mais sans résultats. La Derby-Maserati fut démantelé après la Seconde Guerre mondiale pour servir de base pour des courses automobiles spéciales en Irlande
  • 1937 De retour en Angleterre, elle divorce à nouveau, et se marie avec Douglas Hawkes. Cette année là elle tourne à Brookland sur une Era..
  • 1940 le couple aide à l’effort de guerre.  Hawkes travaille dans son atelier de mécanique “Brooklands Engineering Company” et Gwenda Stewart Hawkes l’aide, elle a travaillée aussi dans une fabrique d’obus. Pendant La seconde guerre mondiale elle a servi aussi comme auxiliaire dans le London Ambulance Service.
  •  1945 Le couple part en bateau à voile pour une croisière d’un an dans les îles grec, ensuite ils voyagent un peu partout en Europe. Enfin, ils vont décider de s’installer sur l’île grecque de Pôros. Douglas Hawkes meurt en 1974 et Gwenda Stewart décède le 27 mai 1990 à l’âge de 96 ans.

Bibliographie :

http://quicktime.cnnsi.com/vault/article/magazine/MAG1002997/index.htm

Article du 20 octobre 1958

A Lady In A Man’s Game

Yesterday…Racer Gwenda Hawkes broke speed records as some wives break dishes. Auteur : Sherry Keen

Magazine : Sport Illustrated

http://www.motorbase.com/auctionlot/by-id/1481723753/

1925 Madame Mertens, pilote féminine

1925 des femmes pilotes s’inscrivent pour la première fois au rallye de Monte-Carlo. Mme Mertens sur Lancia, partie de Tunis, est arrivée première au temps de ce 3eme Rallye de Monte Carlo, au volant d’une Lancia Lambda, mais il n’existait pas encore de trophée spécial pour les femmes pilotesMadame Mertens ne sera classée que 2eme, n’ayant qu’un seul passager, son mari. En effet le classement est par points et 6 points sont attribués par passager transporté.

1 – n°4 François Repusseau & Mme Renault 40 CV 9121 cm3
2 – n°42 Mme Mertens Lancia 2116 cm3
3 – n° 21 Lt Lamarche FN 1460 cm3
4 – n° 12 Blanc De Dion-Bouton 1845 cm3
5 – n° 37 Baron De Tindal FN 1460 cm3

1925 lancia Madame Martens 2ème au Rallye de Monte Carlo

1925 lancia Madame Martens 2ème au Rallye de Monte Carlo

 

1927 Charlotte Versigny

Charlotte Versigny est une des femmes pilotes connue, elle dirigeait aussi une grande auto-école à Paris. Elle a participé en France, à des courses et rallyes, à la fin des années 1920 au volant d’une Talbot et Bugatti, ainsi que des compétions “Rallye-Ballon” alliant courses de voiture et montgolfière. C’était une adepte passionnée de course automobile féminine.

  • 1927 Charlotte Versigny pilote féminintermine 26 ème au Rallye de Monte-Carlo au classement générale et 2ème du classement Coupe des Dames, au volant d’une Fiat de 1460 cm3.
  • 1927 Charlotte Versigny termine 14 ème au Grand Prix de la Baule, devant des hommes sur Talbot, au volant d’une Talbot 70, juste derrière Lucy O’Reilly Schell dans sa Bugatti.
  • Août 1927, elle termine 2 ème, sur 12 femmes pilotes, à un “Championnat Féminin” à Montlhéry
  • 1927 Elle est 5ème au Touquet-Paris-Plage, après avoir débuté à Pau, c’était une compétition mixte, même point de départ pour le rallye Boulogne-Le Touquet.
  • 1927 Charlotte Versigny termine 3ème, et remporte la Coupe des Dames au Rallye de Monte-Carlo, ce résultat n’a encore jamais été obtenu à ce jour, par une des femmes pilotes.
  • 1928 Elle participe au Paris-Nice, catégorie 2000cc, au volant d’une Bugatti, et elle est vainqueur au trophée du Dauphinois Automobile Club.
  • 1928 Elle est la seule femmes pilotes, à remporter une récompense pour avoir réussi sans pénalité et un meilleur temps lors d’un essai de vitesse à Grenoble.
  • 1928 Charlotte Versigny participe à une épreuve exclusivement réservée aux femmes pilotes, à Saint-Germain, dans le cadre du Bol d’or, et Charlotte Versigny était aussi présente, pour la course de Formule Libre.
  • 1928 Charlotte Versigny a remporté le Championnat Féminin sur l’autodrome sur Bugatti devant Blanche Meignan sur Sizaire et Mme Lejeune sur B.N.C. C’est elle qui donnera à Hellé Nice l’envie de courir

(Image de http://www.bugattibuilder.com/)

Versigni charlotte pilote en 1927 Atelier du Loft Mobilier avec pièces autoVersigny charlotte à gauche en 1927

1927 Miss MJ Maconochie (Margaret ?)

Mademoiselle MJ Maconochie est vainqueur de la première course officielle BARC, pour les femmes pilotes à Brooklands, au volant d’une Salmson. Elle avait auparavant, remporté plusieurs médailles d’or, et ce, lors d’essais de fiabilité à grande vitesse.

Miss M.J. Mackonocie Atelier du Loft Mobilier avec pièces auto
Miss M.J. Mackonocie

1927 Madame Violette Morris, alias « la Hyène de la Gestap’ » (1893-1944)

Les débuts de Violette Morris

Violette Morris, née à Paris dans le 6e arrondissement le 18 avril 1893. Dernière et sixième fille du du baron Jacques-Pierre Morris, capitaine de cavalerie en retraite et sa maman Elizabeth Sakakini, est issue d’une riche famille levantine. Le baron, qui aurait tant voulu un garçon, ne s’intéressera pas beaucoup à sa petite dernière… C’est parents la trouvant chétive, elle passe son adolescence en Belgique au couvent de l’Assomption à Huy, où elle se découvre un gout pour le sport en général et pour les autres femmes. En premier lanceuse de poids (pionnière dans la discipline), elle pratique avec succès la natation, le vélo, la boxe, l’équitation, le tir à l’arc, l’haltérophilie et le football! Les années 20 voit justement l’explosion du football féminin. 1922, en parallèle de tout ces sports, elle s’engage en compétition avec un cyclecar Benjamin. Elle remporte de suite  de nombreux trophées.
Violette Morris s’est d’abord illustrée comme estafette sur le front pendant la Grande Guerre, puis comme une sportive accomplie qui participe à haut niveau à de nombreuses discipline, notamment en course automobile où elle est vainqueur du Bol d’Or en 1927 sur Benjamin 1100cc, troisième en 1926, 4e en 1922 et 1923, toujours sur cycle-cars Benjamin, devant des concurrents masculins. De 1928 à 1932, elle tient un magasin d’accessoires automobiles à Paris, Porte de Champerret (voir photo) qui sera réquisitionné par la Luftwaffe tout en se livrant au marché noir. Elle avait une très mauvaise réputation. Mais en 1930, la Fédération féminine sportive de France la condamne pour  » mauvais exemple aux jeunes filles « . Marginalisée, Violette fréquente les artistes, se fait couper les seins et s’installe avec sa compagne sur une péniche. Un homme venu la menacer y meurt sous les coups d’une arme à feu… Acquittée pour légitime défense.  Sa fin tragique sous les balles de la résistance normande en 1944 scelle le destin d’une figure hors norme qui n’a pas pu trouver sa place dans la France de l’entre-deux-guerres.
 En 1914, elle se marie avec Cyprien Gouraud dont elle divorcera en 1923. Elle s’engage en 1915 dans l’armée comme ambulancière, une pleurésie l’envoie à l’hôpital en mai 1916 pour plusieurs mois…
Violette Morris devant son magasin de la porte Champerret

Violette Morris devant son magasin Porte Champerret

 Après-guerre, Violette Morris se lance à fond dans tous les sports, qu’elle avait commencés dès 1912. Elle boxe, la natation, le cyclisme, joue au football, elle pratique la lutte gréco-romaine,  le water polo,  l’équitation, le tir à l’arc, le tennis, le plongeon et l’haltérophilie mais sa grande spécialité, c’est le lancer disque et javelot, de  poids. Violette Morris détient un palmarès sportif de poly-athlète impressionnant : plus de 200 matches de football avec le Red Star et l’Olympique de Paris, championne de France en 1920, 1925 1926. Violette Morris détiens plusieurs records du monde de lancer du du poids, javelot, disque,  elle est multiple championne de France et championne de Paris dans toutes ces disciplines.

Mais Violette Morris est une personnalité assez particulière. Ouvertement lesbienne, elle nargue la société. Un caractère rugueux, elle est connue pour son langage peu châtié et sa facilité à insulter le public et les arbitres. Ayant acquis une célébrité certaine avec ses résultats en sport et en tant que femmes pilotes, elle fréquente Jean Marais, Joséphine Baker, Jean Cocteau mais aussi les malfrats et les milieux interlopes de Pigalle.

La carrière de pilote féminine de courses automobiles de Violette Morris débute en 1922. Elle se fera essentiellement sur des cycle-cars Benjamin 750 cc et BNC 1100 cc :

violette-morris-moto

violette-morris-moto

Le palmarès de Violette Morris

  • 1922 Vainqueur du Circuit des routes pavées du Nord (cycle-cars sur Benjamin)
  • 1922 2e du Grand Prix des cycle-cars (cycle-cars 750 cm3, sur Benjamin)
  • 1922/1923 Vainqueur de la course Paris-Les Pyrénées-Paris (cycle-cars 750 cm3, sur Benjamin)
  • 1922 4e du Bol d’Or à Saint-Germain en Laye. 35 pilotes prennent le départ, 18 vont arriver. Violette se classe quatrième sur Benjamin 750 cc.
  • 1922 Vainqueur du Prix d’Andrésy en cyclisme
  • 1923 4e du Bol d’Or sur  (cycle-cars 750 cm3, sur Benjamin) voir photo ci-dessous

    1923 Bol d'Or Violette Morris

    1923 Bol d’Or Violette Morris femmes pilotes

  • 1923 2e du Trophée Armangué, à Tarragone (cycle-cars 750 cm3, sur Benjamin)
  • 1923 Vainqueur du Paris-Nice automobile (Criterium International de Tourisme Paris-Nice) (cycle-cars 750 cm3, sur Benjamin)
  • 1924 Meilleure performance mondiale féminine cycliste aux 5 km (derrière stayer : demi-fond derrière motocyclette) à 2 reprises (à Buffalo, puis au Vélodrome d’hiver en 62,285 km/h)
  • 1924 1re féminine du Grand Prix de Pontoise en cyclisme
  • 1925 2e du Paris-Nice motocycliste
  • 1926 Vainqueur du Grand Prix automobile de Saint-Sébastien (voiturettes de tourisme 1 100 cm3, sur Benjamin)
  • 1926 3e du Bol d’or (1 100 cm3, sur Benjamin)
  • 1927 Vainqueur du Paris-Nice automobile en 1927 (voiturettes de tourisme 1 100 cm3, sur Benjamin)
  • 1927 elle décroche la victoire absolue du Bol d’or automobile (voiturettes de tourisme 1 100 cm3, sur Benjamin) 24 heures seule au volant! (photo ci-dessous)

    1927 Bol d'Or Violette Morris

    1927 Bol d’Or Violette Morris

  • 1927 Violette Morris Vainqueur sur BNC 1100 elle remporte l’épreuve courue à Fontainebleau. (photo ci-dessous)

    Violette Morris BNC

    Violette Morris BNC

  • 1928 Les fédérations lui reprochent ses écarts de langage, ses accoutrements masculins, son agressivité, elle sera écartée des Jeux Olympiques de 1928.
  • 1930 elle est exclue de la fédération féminine du sport automobile pour… Port d’un pantalon (ressortant une loi du XIXe alors surtout appliquée pour les hommes s’habillant en femmes)!
  • 1934 Vainqueur du Rallye des Dolomites en 1934 (tourisme, sur BNC)

Son parcours parmi les femmes pilotes, s’arrêta en avril 1944, lorsque sa 15cv/six équipée d’un compresseur est mitraillée par les résistants du groupe « Surcouf ». Elle meurt sur le coup, avec 4 autres membres de la Carlingue (dont sa nièce.) D’après la légende la balle qui l’a tuée fut tirée par Philippe Maillard-Brune, vainqueur du bol d’or 1935.

Violette Morris

Violette Morris

Violette Moris Le_Miroir_des_sports

Violette Moris Le_Miroir_des_sports

Source :  L’extraordinaire carrière d’une sportive, Violette Morris » [archive]Miroir des sports, 3 juin 1925, p. 338

 

1928 Lucy Schell / Lucy O’Reilly Schell (26.10.1896-08.06.1952)

Lucy  O’Reilly Schell est née dans une riche famille franco-irlandaise-américaine. Sa première grande courses, a été en 1927 au Grand Prix de la Baule, elle termina 12ème et puis, l’année d’après 8ème sur une Bugatti T37A.
A partir des années 30, Lucy Schell est devenue célèbre en tant que propriétaire d’écurie “Lucy O’Reilly Schell”, comptant principalement des voitures Delahaye peintes en couleur bleu, ainsi, qu’une paire de Maserati 8CTF.

Lucy Schell faisait parti des femmes pilotes en F1, son fils Harry Schell, conduisit aussi en F1 dans les années 1950.

    • 1928 fut sa plus belle année en tant que femmes pilotes, elle termine 6ème au GP de la Marne et termine 4ème au Grand Prix (Coupe) de Bourgogne  sur Bugatti Type 37A, avec un abandon de Louis Chiron. (voir photo ci-dessous)
    • 1929 Lucy Schell n’est pas classée à la Baule en catégorie 1500cc, elle se tourne vers le rallye et termine vainqueur à la Coupe des Dames au Rallye de Monte Carlo, sur une Talbot.
    • 1929 elle termine 2ème au Paris et Saint-Raphaël, course réservée aux femmes pilotes, au volant d’une Talbot et vainqueur en Classe 2000cc:
    • 1930 Rallye de Monte Carlo (voir photo ci-dessous)
    • 1932, elle termine 7ème à côté de Laury sur une Bugatti
    • 1932 elle est vainqueur en classe 17 + HP au Paris Saint Raphaël, course réservée aux femmes pilotes sur une Bugatti.

      1932 Rallye pilotes féminines Paris-Vichy-St_Raphael

      1932 Rallye pilotes féminines Paris-Vichy-St_Raphael

    • 1934, Lucy Schell s’est associée à l’industriel français Delahaye.
    • 1935 Elle termine 4ème au Criterium Paris-Nice au volant d’une voiture spécialement conçu, Delahaye 135S.
    • 1935 Lucy Schell termine 3ème au Paris Saint-Raphaël au volant d’une Delahaye Sport.

1935 Lucie  Rallye Monte-Carlo termine 3 ème (classement ci-dessous)
1  # 51 Lahaye — Quatresous Renault Nervasport 5540 cm3
2 # 23 Ridley Triumph 1232 cm3
3 # 136 Laury & Lucy Schell Delahaye 135 Figoni 3312 cm3
4 # 70 Guyot Renault 5440 cm3
5 # 73 Whalley Ford 3622 cm3

1ére Catégorie > 1500 cm3 :
1  1er Général # 51 Lahaye — Quatresous Renault Nervasport 5540 cm3
2 3éme Général # 136 Laury & Lucy Schell Delahaye 135 Figoni 3312 cm3
3 4éme Général # 70 Guyot Renault 5440 cm3
4 5éme Général # 73 Whalley Ford 3622 cm3
5 6éme général # 130 Linders Ford 3622 cm3

Schell 1935-Delahaye 135 Lucy Schell Atelier du Loft Mobilier avec pièces auto

Schell 1935-Delahaye 135 Lucy Schell

      • 1936 Lucy Schell/LAURY les 2 femmes pilotes terminent 2ème au Rallye de Monte-Carlo sur Delahaye 18CV Sport 6 cylindres, et ce, à 2-5e de seconde du vainqueur (photo ci-dessous)

         1936 femme Laury et Lucy Schell, deuxièmes du rallye Monte-Carlo 1936 sur Delahaye 18CV Sport 6 cylindres, à 2-5e de seconde du premier

        1936 Laury et Lucy Schell

      • 1937, Lucy Schell a supervisé le développement de la 145, une voiture V12 4500cc conçue pour participer aux Grand Prix.
      • mai 1938 Elle est vainqueur d’un Concours d’élégance automobile de Juan-les-Pins, sur Delahaye cabriolet décapotable carrossée par Chapron. (voir photo ci-dessous)

 

Lucy_Schell_à_la_Coupe_de_Bourgogne_1928,_sur_Bugatti_37A

Lucy_Schell_à_la_Coupe_de_Bourgogne_1928,_sur_Bugatti_37A

Lucy Schell au Rallye Monte-Carlo en 1930, alors sur Talbot.

Lucy Schell au Rallye Monte-Carlo en 1930, alors sur Talbot.

Lucy Schell, victorieuse du Concours d'élégance automobile de Juan-les-Pins en mai 1938, sur Delahaye cabriolet décapotable carrossée par Chapron.

Lucy Schell, victorieuse du Concours d’élégance automobile de Juan-les-Pins en mai 1938, sur Delahaye cabriolet décapotable carrossée par Chapron.

(Photo de voiture Rachel H-G.).
Lucy OReilly-Schell, une des femmes pilotes et propriétaire d'écurie

Lucy OReilly-Schell, une des femmes pilotes en F1, Rallye… et propriétaire d’écurie

1928 Victoria Worsley

Victoria Worsley  était la fille d’un baron,  en tant que femmes pilotes, elle à  commencé à conduire en étant le chauffeur de son père. Suite à un pari, lors d’une course de chevaux, en 1928, le gain, lui à permis d’acheter, sa première voiture, une Salmson,

  • 1928 en mai elle participe à une course longue distance à grande vitesse, au volant d’une Jowett, essai de fiabilité de Wood Green et District MC Ladies #KW 3400
  • 1929 en juillet, Grille de départ pour les essais haute vitesse JCC à Brooklands, voitures, Salmson, Riley, Jowett, Amilcar CGS, Fiat 509. Pilotes :Victoria Worsley, GACH Black, WG Battersby, Mariage PW, Miss JEH Weekes….
  • 1929 à 1932, en tant que femmes pilotes,  elle court 14 fois à Brooklands, lors des essais de vitesse.
  • 1930 Victoria achète une MG et termine 20 ème au Brooklands Double Twelve
  • 1931 Victoria Worsley termine 7ème lors d’une course à grande vitesse très difficile, avec des conditions humides, au volant d’une Ulster Austin au Double Twelve.
  • 1932 Victoria Worsley conduisait une autre MG, ainsi qu’une Midget, dans le Brooklands 1000 Miles, suite à des problèmes de moteur, Victoria Worsley a été obligé d’abonner.
  • Victoria Worsley, décide d’arrêter de courir après son mariage avec Roland King-Farlow, lui aussi, était impliqué dans les courses automobiles en tant chronométreur.
1928 Worsley Victoria
1928 Worsley Victoria au volant de sa MG

1928 Marie-Léonie ‘Albertine” Derancourt

Marie-Léonie Derancourt, préférait se faire appeler “Albertine”, peut être, parce que son fils s’appelait Albert, c’était une des femmes pilotes très populaire, avec de bons résultats fin 1920, jusqu’au début 1930.

  • 1927, Marie-Léonie Derancourt termine 4ème, à son premier Grand Prix de l’ACF, une course en formule libre, avec comme adversaires réputés, George Eyston et Louis Chiron.
  • août 1927 Son meilleur résultat à été une 3ème place, sur 12 femmes pilotes, dans un handicap féminin à Montlhéry, au volant de sa Salmson, juste derrière Elisabeth Junek et Charlotte Versigny.
  • 1927 Marie-Léonie Derancourt a participé à la 1ère édition de la Journée Féminine de l’Automobile
  • 1927 Elle termine vainqueur dans sa catégorie 1100cc, lors du rallye féminin Paris-La Baule.
  • 1928 au volant de la Bugatti d’Elisabeth Junek, Marie-Léonie Derancourt termine 8ème au Mans, Grand Prix Bugatti, mais aussi, 12 ème au classement générale catégorie sport 2000cc.
  • 1929, au volant d’une Bugatti T35, Circuit de l’Aisne et Grand Prix de Bourgogne elle termine 5ème en catégorie 2000cc. Elle est classée parmi les finalistes du Grand Prix de Lyon, à Quincieux, et 3ème dans la catégorie suralimentée 2000cc.
  • 1929 au Paris Saint Raphaël, course réservée aux femmes pilotes elle termine 3ème en classe 1100cc au volant d’une Salmson
  • avril 1930. Marie-Léonie “Albertine” Derancourt a participé avec sa Bugatti de 2 L au Grand Prix du Maroc de l’Automobile Club, notamment avec d’autre pilote avec Hellé-Nice parmi ses rivales femmes pilotes.

Parmi les femmes pilotes renommées, il n’y a plus aucune trace de la carrière de Marie-Léonie Derancourt après 1930.

(Image de http://pastouch.fr/category/circuit-de-gueux/cdg-autrement/)

1929 Marie-Léonie "Albertine" Derancourt

1929 Marie-Léonie “Albertine” Derancourt

Arrivée du Grand Prix de Bugatti 1928 Derancourt Albertine (Marie) Atelier du Loft Mobilier avec pièces auto
Arrivée du Grand Prix de Bugatti 1928 Derancourt Albertine (Marie)

 

1929 Mimi Aylmer, pilote féminine

Actrice et pilote féminine. Une des femmes pilotes de la course “Mille Miglia” de 1927 à 1957. Course à travers les routes d’Italie, reconnue aussi , comme une épreuve de voitures de courses, du Championnat du monde entre 1953 et 1957. Cette course à été stoppée lorsqu’en 1957 le pilote Alfonso de Portago, son co-pilote et 13 spectateurs sont décédés lors d’un accident.

1929 Mimi Aylmer/ E. Strignasacchi au volant d’une Lancia Lambda Berlina, termine 29ème

Pos no  Pilote Châssis Écurie Temps/Abandon Catégorie
1 39  Giuseppe Campari
 Giulio Ramponi
Alfa Romeo 6C 1750 SS Spider Zagato 18 h 4 min 23 s 0 1 500–5 000 cm3
2 61  Giuseppe Morandi
Archimede Rosa
OM Tipo 665 SMM 18 h 14 min 14 s 0 1 500–5 000 cm3
3 73  Achille Varzi
Gioacchino Colombo
Alfa Romeo 6C 1750 SS Spider Zagato 18 h 16 min 14 s 4 1 500–5 000 cm3
4 79  Ermenegildo Strazza
A. Varallo
Lancia Lambda spider Casaro 18 h 17 min 41 s 4 1 500–5 000 cm3
5 86  Pietro Ghersi
G. Guerrini
OM Tipo 665 MM 2.107 18 h 55 min 8 s 0 1 500–5 000 cm3
6 43  Ferdinando Minoia
Attilio Marinoni
Alfa Romeo 6C 1750 SS Spider Zagato 19 h 1 min 44 s 0 1 500–5 000 cm3
7 98  Gualtiero Natali
Alfonso Zampieri
Alfa Romeo 6C 1750 SS 19 h 4 min 37 s 0 1 500–5 000 cm3
8 53  Guglielmo Carraroli (de)
R. Munaron
Alfa Romeo 6C 1750 SS 19 h 7 min 42 s 0 1 500–5 000 cm3
9 100  Franco Cortese
Angelo Guatta (en)
Alfa Romeo 6C 1750 SS Spider Zagato 19 h 16 min 46 s 0 1 500–5 000 cm3
10 102  A. Bornigia
Carlo Pintacuda
Alfa Romeo 6C 1750 SS Spider Zagato 19 h 17 min 17 s 0 1 500–5 000 cm3
11 90  Luigi Scarfiotti
F. Lasagna
Lancia Lambda 19 h 20 min 59 s 0 1 500–5 000 cm3
12 85  Tazio Nuvolari
Nino Greggio
OM Tipo 665 SMM 19 h 40 min 2 s 4 1 500–5 000 cm3
13 76  F. Pirola
Battista Guidotti
Alfa Romeo 6C 1500 SS Siluro Ghia 19 h 40 min 36 s 4 1 500–5 000 cm3
14 41  Luigi Gismondi
G. Valsania
Lancia Lambda spider Casaro 19 h 43 min 37 s 4 1 500–5 000 cm3
15 93  L. Beretta
E. Fumagalli
Alfa Romeo 6C 1500 SS 20 h 36 min 16 s 4 1 500–5 000 cm3
16 75  Giulio Foresti
Vincenzo Coffani
OM Tipo 665 SMM 20 h 45 min 20 s 0 1 500–5 000 cm3
17 71  E. Scampini
A. Bogani
Alfa Romeo 6C 1500 SS 20 h 45 min 57 s 0 1 500–5 000 cm3
18 42  A. Negroni
Carlo Sozzi
Alfa Romeo 6C 1500 SS 21 h 31 min 59 s 0 1 500–5 000 cm3
19 83  « Cip »
Vincenzo Trucco
Lancia Lambda testa R.P. 21 h 57 min 17 s 4 1 500–5 000 cm3
20 40  A. Muro
G. Beltramelli
OM Tipo 665 SMM 21 h 57 min 53 s 0 1 500–5 000 cm3
21 97  O. Peverelli
C. Dell’Orto
Alfa Romeo 6C 1750 SS 22 h 33 min 34 s 2 1 500–5 000 cm3
22 35  Gioacchino Leonardi
Ezio Barbieri
Chrysler 22 h 43 min 25 s 0 1 500–5 000 cm3
23 58  G. Francesconi
C. Vaiarini
OM Tipo 665 SMM 22 h 48 min 11 s 0 1 500–5 000 cm3
24 54  E. Ricchetti
G. Ferluga
Bugatti Type 43 23 h 20 min 59 s 0 1 500–5 000 cm3
25 44  Giorgio Ambrosini
Piero Dusio
Fiat Siata 521 “corto” 23 h 39 min 12 s 2 1 500–5 000 cm3
26 20  Ernesto Tamburi
 C. Ricceri
Fiat 509S 24 h 13 min 22 s 0 1 100 cm3
27 4  Piero Bucci
M. Cingolani
Fiat 509S 24 h 21 min 19 s 0 1 100 cm3
28 29  Luigi Apollonio
L. Gagliardini
Fiat 509S 24 h 34 min 34 s 0 1 100 cm3
29 57  Mimy Aymler
E. Strignasacchi
Lancia Lambda berlina 24 h 51 min 39 s 0 1 500–5 000 cm3

1936 Mimi Aylmer / Gambellini au volant d’une Fiat 508 Balilla Gas (classement non connu)

Mimi Aylmer image: http://www.balillaregistroitaliano.it/coppad’orodellittorio02.html.

Aylmer Mimi 1929 Atelier du Loft Mobilier avec pièdes auto
Aylmer Mimi 1929
Aylmer Mimi 1929 Mile Miglia Atelier du Loft Mobilier avec pièces auto
1929 Mile Miglia

1926 Mme Anne Cécile ITIER ou Anne Cécile Rose Itier (1890-1980) 

Anne-Cécile Itier, femme distinguée, et très jolie, mariée à M. Rose, un écossais , elle divorce par adultère demandé en 1925, prononcé en 1930.

Au décès de son amant protecteur en avril 1942… elle a épuisé depuis longtemps l’argent qu’il lui a versé en 1930 et ne peux toucher la rente du testament qui est sous séquestre: elle retente sa chance chez son ex Mari D.Rose.. Mais elle se rend vite compte qu’il n’a plus d’argent et le laisse tranquille.

Anne-Cécile Itier fut une des seules qui tendit la main à Héllé Nice après la calomnie monstrueuse de L.Chiron!

Elle a également couru sous le nom complet de Anne-Cécile Rose-Itier. Après avoir piloté des avions, elle se tourna en 1926, pendant 25 ans, en tant que femmes pilotes vers la course automobile. Pendant trois années, Anne-Cécile,  s’est limitée à des rallyes de côte, puis à la course cyclecar, c’était la femme pilote, la plus performante au volant des Bugattis … de 1928 à 1936. Elle conduira un Type 37A (châssis 37365) en 1931-1932, puis un Type 51A (châssis 51142) de 1933 à 1936.”

Anne-Cécile Rose-Itier

Anne-Cécile Rose-Itier

  • 1939 Pendant la guerre, elle a travaillé bénévolement pour le ministère de la Guerre, aidant à évacuer des enfants de la France occupée. 
  • 1926 Première course d’Anne-Cécile Itier  Paris-Pau, sur Brasier
  • 1928 Anne Cecile Rose-Itier  Saint-Sébastien, catégorie voitures de sport, 29 juillet 1928
  • 1928  Anne-Cécile Itier, vainqueur à la Course de côte de La Mothe-Saint-Héraye performance répété en 1932
  • 1929 elle courut en en catégorie pilotes féminines Cyclecar
  • 1929 Anne-Cécile Itier termine 2ème,  Montée de la colline de Montrepos, au volant  Type 37 (châssis 37265) # 30, le 2 juin 1929 ( information de M. Pierre Yves Laugier)
  • 1929 Anne-Cécile Itier termine 5e du Grand Prix de Bordeaux
  • 1930Anne Cecile Rose-Itier à  Constantine Hill Climb
  • 1930 Anne-Cécile Itier termine3e du Grand Prix d’Oranie, catégorie cyclecars sur Rally (6e au général)
  • 1930 Anne-Cécile Rose-Itier, 6ème du GP du Maroc sur Rally.
1930 Anne-Cécile Rose-Itier, 6ème du GP du Maroc sur Rally.

1930 Anne-Cécile Rose-Itier, 6ème du GP du Maroc sur Rally.

1930 Anne-Cécile Rose-Itier au Grand Prix de l’Algérie.

1930 Anne-Cécile_Rose-Itier,_au_Grand_Prix_de_l'Algérie

1930 Anne-Cécile_Rose-Itier,_au_Grand_Prix_de_l’Algérie

  • 1931 à 1933, Anne-Cécile Itier participait aux courses au volant d’une Bugatti T37, puis une T51
  • 1932 7e Grand Prix du Comminges # 54, le 16 août 1931
  • 1931 elle termine  3e du Grand Prix de la Marne, catégorie voiturettes (11e au général)
  • 1931 Anne-Cécile Rose-Itier  termine 4e au 2ème Grand Prix de Circuit du Dauphiné.# 32 le 2 août 1931
  • 1931  Anne-Cécile Rose Itier participe au Grand Prix de Genève # 25, le 7 juin 1931
  • 1931 1er Grand Prix de Casablanca #48, le 17 mai 1931
  • 1931  Anne-Cécile Rose Itier participe au 7e Grand Prix de la Marne, le 24 juillet 1931
  • 1932 Anne-Cécile Vainqueur sur Bugatti # 32 1er Trophée de Provence, Nîmes 16 mai 1932 Course de voiturettes au circuit de Nîmes en 1932 
1932 Anne Cecile_Rose-Itier sur Bugatti Trophée de Provence

1932 Anne Cecile_Rose-Itier sur Bugatti Trophée de Provence

  • 1932 elle termine 4e du 2 ème Grand Prix de Casablanca, le 22 mai 1932
  • 1932 Anne-Cécile Itier termine 5e du 4ème GP de Tunisie  # 36, le 3 avril 1932.
  • 1932  Anne-Cécile est vainqueur à la Course de côte de La Mothe-Saint-Héraye
  • 1932 elle participe sous le n ° 28 au 8ème Premier Prix de Rome, le 24 avril 1932
  • 1932 Grand Prix de Bordeaux, en juin 1932
  • 1932 Anne-Cécile Rose Itier, 10ème N ° 56 6ème Grand Prix du Deutschland, Nürburgring, 17 juillet 1932
  • 1932 Anne-Cécile Itier  participe à la  8ème Coppa Acerbo, Pescara, le 14 août 1932
  • 1932 elle participe au 3ème Masarykuv Okruh, Brno, le 4 septembre 1932
  • 1933 Anne-Cécile Itier, termine 3ème  # 48  Vainqueur  (F2 – 1 500 cm3 ) au 9ème Grand Prix de Picardie à Péronne sur Bugatti T51A  (course de voiturettes), le 21 mai 1933
  • 1933 à 1934 Anne-Cécile Itier participe à la Course de côte de Phare (Biarritz)
  • 1933 elle termine 4e du 1er Grand Prix d’Albi # 44, le 27 août 1933
  • 1933 Grand Prix de Provence (catégorie voiturettes)
  • 1933 Anne-Cécile Itier termine 5e du Grand Prix de Lembourg en Pologne
  • 1933  Anne-Cécile Itier N ° 27  participe au 7ème Eifelrennen, Nürburgring, le 28 mai 1933
  • 1933 elle participe au Grand Prix Lwowa le 3ème Miedzynarodowe Okrejne Wyoecigi Automobilowe, le 11 juin 1933
  • 1933 Anne-Cécile Itier # 2 participe au 9ème Grand Prix de la Baule, le 13 août 1933
  • 1933 A Dieppe avec son mécanicien
Dieppe_1933 avec son mécanicien

Dieppe_1933 avec son mécanicien

  • 1934 Elle termine 6e du Grand Prix de Vichy
  • 1934  Anne-Cécile Itier termine 3e du GP de Picardie sur Bugatti T51 A n° 8
  • 1934 elle termine 8 ème, n ° 47 au 8ème ADAC Eifelrennen Voiturette, le 3 juin 1934
1934 elle termine 8 ème, n ° 47 au 8ème ADAC Eifelrennen Voiturette, le 3 juin 1934 

1934 elle termine 8 ème, n ° 47 au 8ème ADAC Eifelrennen Voiturette, le 3 juin 1934

1934 Anne-Cécile Itier termine 9ème# 56 au 1er Grand Prix de Berne, le 26 août 1934

Anne Cécile Itier 9 ème # 56 I ° GP de Berne 26 août 1934, OU N ° 56 7 ème Großer Prix du Deutschland, Nürburgring, 17 juillet2

Anne Cécile Itier 9 ème # 56 I ° GP de Berne 26 août 1934, OU peu être N ° 56  – 7 ème Großer Prix du Deutschland, Nürburgring, 17 juillet

  • 1934 à 1939 Elle participe 5 fois aux 24 Heures du Mans 1934 Anne-Cécile Rose-Itier termine 17e avec Charles Duruy sur MG Midget P, moteur 4-cylindres en ligne de 0,8 L 0 162 tours équipe Charles Dury et Anne-Cécile Rose Itier
1934 MG PA Midget 17ème au 24 heures du Mans 162 tours Charles Dury et Anne-Cécile Rose Itier

1934 MG PA Midget 17ème 24 H du Mans 162 tours Charles Dury et Anne-Cécile Rose Itier

  • 1935, Anne-Cécile Rose-Itier avec Jacques Delorme, et 2 autres femmes pilotes Hellé Nice et  Germaine Rouault , fonda l’Union sportive automobile U.S.A ,  regroupant des pilotes indépendants qui ne trouvaient pas d’association française de pilotes établie (l’AGACI) était à la mesure de leur besoins, devenant plus tard,  l’Association pour les conducteurs indépendants ACI, jusqu’aux années 1960, sous l’égide de la Fédération française du sport automobile (FFSA).
  • 1935 Anne-Cécile Itier termine 2e en classe touring du Grand Prix de la Marne au volant d’une Fiat Balilla
  • 1935  elle termine 6ème au IIème Grand Prix de Picardie # 28, le 26 mai 1935
6ème au IIème Grand Prix de Picardie # 28, le 26 mai 1935

6ème au IIème Grand Prix de Picardie # 28, le 26 mai 1935

  • 1935 Anne-Cécile Itier  termine 3e du 10 ème Grand Prix des Frontières, le 9 juin 1935
  • 1935 elle termine 18e aux 24 Heures du Mans, avec Robert Jacob sur Fiat 508S Balilla Sport, 4-cylindres en ligne de 1 L
  • Le 15 juin 1935, pas moins de dix femmes sont au départ des 24 Heures du Mans, un record toujours inégalé. Odette Siko et Marguerite Mareuse ont ouvert la voie dès 1930 en devenant à la fois les premières femmes pilotes et le premier équipage 100 % féminin à prendre le départ des 24 Heures du Mans et à franchir la ligne d’arrivée. Sur 10 femmes pilotes au départ de la 13e édition des 24 heures du Mans, on compte quatre paires 100 % femmes pilotes : une seule abandonnera, les 3 autres femmes pilotes étant regroupées entre les 24e et 26e positions. La mieux classée des femmes pilotes : Anne-Cécile Rose-Itier, 18e avec Robert Jacob sur une Fiat.
1935 24 Heures du Mans Fiat 508 Ballila Sport 18 ème

1935 24 Heures du Mans Fiat 508 Ballila Sport 18 ème

1934 MG PA Midget 17ème au 24 heures du Mans 162 tours Charles Dury et Anne-Cécile Rose Itier

1934 MG PA Midget 17ème au 24 heures du Mans 162 tours Charles Dury et Anne-Cécile Rose Itier

  • 1936 Anne-Cécile Itier  termine 3e du X11ème Grand Prix des Frontières, le 31 mai 1936 
  • 1936 12ème  Grand Prix de Picardie # 16, chassis 51142, le 21 juin 1936
1936 12ème  Grand Prix de Picardie # 16, le 21 juin 1936 numéro 16 Châssis 51142

1936 12ème  Grand Prix de Picardie # 16, le 21 juin 1936 numéro 16 Châssis 51142

  • 1937 Anne-Cécile Itier# 8 au 13 ème Grand Prix de Picardie, le 27 juin 1937
Anne-Cécile Itier# 8 au 13 ème Grand Prix de Picardie, le 27 juin 1937

Anne-Cécile Itier# 8 au 13 ème Grand Prix de Picardie, le 27 juin 1937

  • 1937  Endurance les 24 Heures du Mans, abandon avec Fritz Huschke von Hanstein sur Adler Trumpf Rennlimousine GT (premier bolide à l’époque totalement clos), par casse moteur,  machine fuselée, avec des techniques avant-gardistes. Une autre Trumpf Rennlimousine, arriva en 2ème position catégorie 2 L de cylindrée et 9ème au classement général.
1937 Adler Trumpf Rennlimousin Abandon 40 Tours Fritz Huschke von Hanstein &  Anne-Cécile Rose-Itier

1937 Adler Trumpf Rennlimousin Abandon 40 Tours Fritz Huschke von Hanstein &  Anne-Cécile Rose-Itier

Départ_des_24_heures_du_Mans_1937

Départ_des_24_heures_du_Mans_1937

  • 1938 Elle finit 3ème des 12 Heures de Paris avec Germaine Rouault, les 2 femmes pilotes étaient au volant d’une Delahaye 135 CS personnelle
  • 1938 12 ème aux 24 Heures du Mans n° 49 sur MG Midget PB Special 165 Tours Claude Bonneau & Anne-Cécile Rose-Itier
1938 24 heures du Mans

1938 24 heures du Mans.

  • 1939  Madame Anne Cécile Itier se vit confier l’organisation du championnat féminin U.S.A
  • 1939 Anne-Cécile Rose-Itier fut aussi copilote avec l’Anglaise Kay Petre sur Austin et très souvent avec l’Allemand Fritz Huschke von Hanstein sur Hanomag Diesel (champion d’Allemagne des voitures de tourisme) tous les 2 se sont rencontrés lorsque Anne Cécile Itier s’est perdue dans la poussière lors du rassemblement marocain et Fritsvon Hanstein l’a sauvée.
  • 1939 Coupe des dames du GP de Picardie  (moins de 1 500 cm3)
  • 1939 Anne-Cécile Rose-Itier à été vainqueur du rallye de Monte-Carlo à été sa dernière course avant-guerre.

Lorsque la paix est revenue en Europe, la soif de compétition de Anne-Cécile Itier en tant que femmes pilotes est vite revenue. Après quelques sorties infructueuses en voiture de sport dans la vieille automobile Fiat Balilla, Anne Cécile Itier s’est lancée à plein temps dans une Renault 4CV .

  • 1940 vainqueur des Mille Miglia
  • 1948 Rallye de Monte-Carlo, elle à été copilote d’une des femmes pilotes Hellé Nice, starlette des années 1930. Les 2 femmes pilotes ont abandonné. 
  • 1953 (Rallye Monte-Carlo).

certaines références ici :

  • https://translate.googleusercontent.com/translate_c?depth=1&hl=fr&prev=search&rurl=translate.google.com&sl=en&sp=nmt4&u=http://www.racing-database.com/starts.asp%3FDriver%3DAnne%2520Rose&xid=17259,15700022,15700186,15700191,15700248&usg=ALkJrhiYo8NUOMS2wwzFPYt6d31HUXN1Lw
  • https://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=en&u=http://www.bugattibuilder.com/forum/viewtopic.php%3Ff%3D18%26t%3D1829&prev=search
  • https://data.bnf.fr/17158620/anne_cecile_rose-itier/

1929 Mme Lietard 

Madame Lietard à participé au Rallye Paris-St. Raphaël, événement lancé en 1929, c’est la première course réservée aux femmes pilotes, organisé par le Comte Edmé de Rohan-Chabot. Ce Rallye a existé jusqu’en 1974, avec quelques modifications de 1929 à 1974. Il a été remplacé en 2000 par le Rallye des Princesses.

Le Rallye Paris-Saint-Raphaël se composait, de tests de conduite, de tronçons de navigation, d’épreuves spéciales de performances.

  • 1929 Ainsi, la première compétition de femmes pilotes du 20 au 24 février 1929, parcours de 1087 km, Paris – Vichy – Lyon – Avignon – Miramas – La Ciotat – Hyères – St-Raphaël, a été remporté par Madame Lietard sur Salmson AL7 GS (produite à Boulogne Billancourt). Elle remporte aussi la Classe 1100cc:
  • 1930 Vainqueur Madame Lietard au Paris-St Raphaël sur une Salmson, et la Classe 6-8hp
Année Pilote Voiture
1929 Mme Liétard Salmson
1930 Mme Magdeleine Goüin de Ganay Renault ReinaStella
1931 Renée Friderich
ou Lucienne Radisse
Bugatti Type 43 Grand Sport
ou Renault
1932 Hellé Nice Bugatti Type 35B suralimentée
1933 Marcelle Leblanc Peugeot 301
1934 Mme Nenot Delahaye 138
1935 Olga Thibault Peugeot 201 1084
1936 Germaine Rouault Delahaye Sport 3227
1937 Germaine Rouault Delahaye Sport 3227
1938 Betty Haig MG PB
1939 Yvonne Simon Hotchkiss Grand Sport
1951 Lucienne Alziary de Roquefort Panhard Dyna X
1952 Yvonne Simon Renault 4CV 1063
1953 Yvonne Simon Renault 4CV 1063
1954 Yvonne Simon Panhard Monopole 750
1955 Marie-Antoinette Chauvin Renault 4CV 1063
1959 Annie Soisbault Triumph TR3
1961 Gabrielle “Gabi” Renault Renault DauphineGordini
1963 Lucette Pointet Citroën DS 19
1964 Claudine Bouchet Lancia Flavia Coupé
1966 Claudine Trautman Lancia Flavia Zagato
1967 Claudine Trautman Lancia Fulvia Coupé Rallye HF
1968 Claudine Trautman Lancia Fulvia Coupé Rallye HF
1969 Claudine Trautman (copilote Marianne Hoepfner) Lancia Fulvia Coupé Rallye HF
1970 Marie-Pierre Palayer Porsche 911
1972 Marianne Hoepfner Alpine-Renault A1101600S
1973 Marianne Hoepfner Alpine-Renault A1101600S
1974 Christine Beckers Lancia Stratos HF

http://www.forum-auto.com/

http://forums.autosport.com/index.php?showforum=10

(Source d’image auto)

LIETARD Rallye Paris Saint Raphael 1929 Atelier du Loft Mobilier avec pièces auto
Madame LIETARD Rallye Paris Saint Raphael 1929

1931 Joan Richmont (1905-1999) 

Joan Richmont, est une des Femmes pilotes de course et rallye célèbre.

  • 1931 Joan Richmont termine 5ème au GP d’Australie, qui avait été créée en 1928.
  • 1932 Termine 17e  au Rallye Monte-Carlo sur RIley (photo ci-dessous)
Rallye automobile de Monte-Carlo, Riley sur Riley.

Rallye automobile de Monte-Carlo, Riley sur Riley.

1932 Jean Robertson Coéquipière avec Joan Richmond à une épreuve d'endurance débutant en Australie pour se terminer à Monte-Carlo

Ci-dessus Rallye de Monté-Carlo 1932

  • 1932 Joan Richmont est vainqueur sur  les 1000 Miles à Brook lands avec sa coéquipière Elsie Wisdom au volant d’une Riley Broodklands. Le BARC, club dirigeant, venait juste d’autoriser des équipes de pilotes féminines à participer aux épreuves, Joan Richmont et Elsie étaient les premières grandes gagnantes en pilotes féminines du circuit.
  • 1935 Joan Richmont/Eva Gordon Simpson termine 24 ème, juste devant les femmes pilotes Dooren Evans/Barbara Skinner 26ème aux 24 Heures du Mans avec une MG MIDGET PA Moteur MG L4 846cc n° 56, 153 tours 86.572 km/h
1935 24 h du Mans Joan Richmond-Eva Gordon Simpson 24 ème voiture MG Midget PA Moteur MGL4 846cc

1935 24 h du Mans Joan Richmond-Eva Gordon Simpson 24 ème voiture MG Midget PA Moteur MGL4 846cc

1935 Joan Richmond termine 24ème au 24 heures du Mans

1935 Joan Richmond termine 24ème au 24 heures du Mans

  • 1936 Tourist Trophy en Irlande avec Francis Monkhouse sur Triumph.
  • 1937, Joan Richmond termine 3ème à Shelsley Walsh avec Robert Waddy sur sa spéciale bimoteur «Fuzzi».
  • 1937 elle termine 2ème sur une Frazer Nash, au relais JCC à Brooklands dans un Handicap Mountain Ladies.
  • 1937 Joan Richmond termine 14 ème , aux 24 Heures du Mans avec une Ford 10 Moteur Ford L4 1099c, 161 TOURS 6 2174.178 km 90.591 km/h
1937 Joan Richemond 14 ème aux 24 heures du Mans sur Ford 10

1937 Joan Richmond 14 ème aux 24 heures du Mans sur Ford 10

L’implication de Joan Richmont dans les courses de pilotes fémininess est poursuivie, jusqu’en 1939. Ensuite, pendant la guerre, elle a travaillé dans la fabrication d’avions, mais malheureusement, après guerre, elle n’a jamais repris les courses de voitures, elle décède en 1999.

ATTENTION : cet article n’est pas terminé, chaque jour parmi toutes les femmes pilotes de l’époque, une est ajoutée. Merci et bonne lecture.

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16 Réponses à “Femmes pilotes de 1897 à 1939 qui ont marqué l’histoire de l’automobile”
  1. DANIELA DAUDE dit :

    Bonjour André, merci de l’intérêt porté à ma page ” Femmes pilotes de 1897 à 1939 “, suite à votre message j’ai fait des recherches, et j’ai trouvé un de vos articles sur votre grand père Philippe, expliquant comment il était devenu pilote en vendant des plumes d’oie et de canard. Si vous avez quelques archives sur Mesdames Derancourt, Morris, Rose Itier et Helle Nice, je suis preneuse et vous remercie beaucoup par avance. Merci et excellent weekend. Daniela DAUDE 0664781011 contac@atelierduloft.fr

  2. ETANCELIN dit :

    Bonjour,
    je découvre ce site et vous félicite pour son contenu.
    mon grand père était pilote de Grand Prix de 1926 à 54 et a couru avec certaines pilotes telles que Derancourt, Morris, Rose Itier et bien sûr Helle Nice; J’ai quelques archives.
    Bien Sportivement
    André

  3. DANIELA DAUDE dit :

    Bonjour Lionel, merci pour l’ajout bien venu pour votre aide, excellente journée. Daniela

  4. lionel dit :

    Lucy Schell maman de pilote également, son fils Harry fut pilote de F1 dans les années 50.

  5. DANIELA DAUDE dit :

    Bonjour merci pour l’info, il est prévu de terminer la liste des femmes pilotes jusqu’à nos jours, bonne soirée

  6. simon dit :

    Belle retrospective, même si Hellé Nice n’apparait nulle part. A quand une bio qui relatera la vérité.
    Je suis aussi curieux de découvrir la v2rité sur Violette Morris

  7. DANIELA DAUDE dit :

    Bonjour Madame Cvilic, je n’ai pas d’information sur cette femme pilote. Bonne fin de journée Daniela

  8. Mme Cvilic dit :

    Bonjour
    Je recherche, pour avoir vu une fin de documentaire sur Arte, une femme pilote qui était peut-être allemande, Eléonore pour prénom et qui aurait fait le tour du monde en automobile au début du vingtième siècle.
    J’ai été très impressionnée par ce bout de documentaire et voudrais en savoir plus, son voyage ayant été filmé.
    Peut-être savez-vous qui est cette femme pilote
    Bien à vous
    Mme Cvilic

  9. DANIELA DAUDE dit :

    Bonjour Monsieur Laugier, merci beaucoup pour les informations, toujours bienvenues. Bon dimanche. Daniela

  10. laugier pierre yves dit :

    Bonjour,

    Bravo pour la somme de travail mise en ligne.

    Concernant Mme ITIER: Elle ne fut jamais victime de violence conjugales,ce mensonge cache la vérité,moins élégante pour elle: Divorce par adultère demandé en 1925,prononcé en 1930. Au décès de son amant protecteur en avril 1942… elle a épuisé depuis longtemps l’argent qu’il lui a versé en 1930 et ne peux toucher la rente du testament qui est sous séquestre: elle retente sa chance chez son ex Mari D.Rose..Mais elle se rend vite compte qu’il n’a plus d’argent et le laisse tranquille.

    Elle fut une des seules qui tendit la main à Héllé Nice après la calomnie monstrueuse de L.Chiron!

  11. DANIELA DAUDE dit :

    Bonjour Monsieur Phillipe, merci pour cette information toujours bienvenue c’est prévu, l’article n’est pas terminée. Daniela

  12. DANIELA DAUDE dit :

    Bonjour Marie-Jo Bonnet, merci beaucoup de votre information, bienvenue, je vais modifier. Daniela

  13. DANIELA DAUDE dit :

    Bonjour, merci de l’intérêt porté à mes articles. Je n’ai pas d’informations sur la pilote dont vous me parlez, cet article n’est pas terminé, revenez voir de temps en temps, merci, bonne soirée. Daniela

  14. Philippe Réaux dit :

    et Hellé Nice ??

  15. B. dit :

    Bonjour,

    Votre articles est riche d’informations et détails et me permets d’approfondir mes, connaissances et recherches sur les femmes pilotes.

    Je suis particulièrement intéressée par la pilote ELSIE “Bill” WISDOM ainsi que sa fille Ann qui a notamment fait des rallyes avec PAT MOSS ; et aussi par la pilote DOREEN EVANS… Toutes deux se sont en partie fait connaître grâce à leur exploits à Brooklands
    Auriez-vous des informations (biographiques, courses, résultats..) et photos qui puissent m’aider à compléter leur biographie ?

    Cordialement

  16. Bonnet dit :

    Bonjour
    Bel article, sauf pour Violette Morris. La connaissance de son histoire a beaucoup évolué. Elle n’a jamais été à la Gestap et n’a jamais été une “hyene”.
    Voyez ma biographie “Violette Morris, histoire d’une scandaleuse”, Perrin, 2011 et les récentes émissions sur France Culture. J’ai d’ailleurs trouvé de nouveaux documents aux archives qui vont à l’encontre de la thèse de Ruffin qui ne tient plus.
    Marie-Jo Bonnet, docteur en histoire

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Daniela Daude
Artiste passionnée d’art, d'automobile et moto.
Je vous propose des articles sur l’art et l’auto, des évènements, enchères, salons, rassemblements, bourses d’échanges moto et voiture, ainsi que sur l’art animalier et mes coups de cœur sur l’univers du luxe.
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