L’histoire du tricycle De Dion Bouton. 1881 le Comte Albert De Dion à 25 ans, observe exposée dans une vitrine une machine à vapeur. L’ aristocrate mordu de locomotion, se renseigna afin de connaître le constructeur. Il apprend que ce sont, un mécanicien Georges Bouton et Charles Trépardoux ingénieur des Arts et Métiers. 1882 ils fondent à 3, Trépardoux et Cie, devenant après le départ de M. Trépardoux en 1894, De Dion Bouton établie à Puteaux.
Ainsi, une course de voiture à été organisée le 28 avril 1887 par le rédacteur en chef de la publication parisienne « Le Vélocipède », Monsieur Fossier.
C’était un parcours sur 2 kilomètres du pont de Neuilly au Bois de Boulogne à Paris avec trois tricycles.
A savoir, que Monsieur Georges Bouton a été le vainqueur avec un tricycle qu’il avait construit avec le marquis de Dion.
Au début après le vélo, ce n’était pas la moto mais le tricycle. Ainsi les pilotes fortunés avaient du mal à maîtriser leur équilibre sur deux roues, les trois roues du tricycle De Dion Bouton assuraient de ce fait la stabilité, et cela était un argument de taille !
A noter, que de tous les tricycles qui ne dureront que de 1895 à 1905, le tricycle De Dion Bouton est sans conteste le plus connu. Et ce, avec ses 5000 exemplaires et son succès international. Mais il y a eu des copies. En voici quelques-unes : Aster, Barré, Coniot, Peugeot, Gladiator etc…
Aussi, en 1896 une publicité disait : « Le tricycle De Dion, c’est l’automobile du célibataire »
Par ailleurs, le tricycle De Dion à pétrole peux être actionné de deux façons. Premièrement en pédalant cela agit sur une roue dentée, ou par son moteur thermique à essence de pétrole. Il pèse environ 100 k avec des pneus Michelin spéciaux. Ainsi que de deux freins, avec des lames recouvertes de cuir. L’une est montée sur le différentiel et l’autre sur la roue avant, avec chacune un levier de commande placée de chaque côté du guidon. La selle est en cuir naturel, et le cadre est muni de boîtes de rangement pour outils, il est équipé d’une lanterne à pétrole à l’avant.
Ainsi, sa vitesse moyenne atteint 30 à 35 Kms heure. A savoir, que son réservoir d’essence de 3 litres ½ permet de faire 50 à 60 kms. Aussi, pour l’électricité, il dispose d’une générateur à pile pouvant tenir pendant 200 heures. Par ailleurs, son moteur construit pour être très robuste comporte un cylindre vertical. Et ce, avec beaucoup d’ailettes afin de permettre de refroidir par air le moteur. En dernier lieu, une bielle et un piston qui se déplace de haut en bas. Ainsi, ce sont les trois pièces essentielles.
A noter que le réservoir carburateur en cuivre est triangulaire et place en dessous de la selle.
En outre, il y a un allumage électrique avec un interrupteur à la poignée gauche, avec une bobine d’induction, qui est alimentée à l’aide d’une batterie de piles sèches.
A savoir, qu’en 1900, il a été refroidi par eau et deviendra le véhicule le plus répandu en France, grâce à ses résultats en course :
1896 – 3e au Paris-Marseille-Paris
1896 -Vainqueur au Paris-Dieppe
1897 – Vainqueur au Menton Nice
1897 – 1er à La Turbie
1898 – Premier dans quatre courses
1898 – 2ème au Paris-Amsterdam-Paris
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